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«On se pique pour la fleur française» (France 5) : vive le «slow flower»
Un documentaire à voir ce mardi à 21h05 sur France 5.
Dans un bouquet acheté chez le fleuriste, neuf fleurs sur dix proviennent de l’étranger. On imagine rarement l’impact environnemental, pourtant colossal, de quelques roses rouges offertes à la Saint-Valentin. Cultivées sous serre, intensivement traitées avec des produits phytosanitaires, elles parcourent des milliers de kilomètres en avion.
L’industrie florale est l’un des secteurs agricoles les plus gourmands en pesticides et en produits chimiques. Ils sont utilisés pour augmenter les rendements et prolonger la durée de vie des fleurs coupées. Cependant, depuis une dizaine d’années, une alternative responsable inspirée des pays anglo-saxons commence à faire son chemin en France et en Belgique : le « slow flower ».
L’idée est simple : promouvoir une culture plus respectueuse de l’environnement, en privilégiant les fleurs locales et de saison. Il reste cependant difficile, pour les consommateurs, de connaître l’origine des fleurs qu’ils achètent : contrairement aux fruits et légumes, aucun étiquetage n’est obligatoire pour indiquer leur provenance.
Chez nos voisins, un label « Fleurs de France » commence à guider les choix des consommateurs enquête de transparence et de qualité.
Cet article est paru dans le Télépro du 6/2/2025
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