Ce dimanche à 16h, l’animateur de France 2 présente le Concours Eurovision Junior, depuis Paris. Et dans la langue de Shakespeare…
Grâce à la victoire de Valentina, il y a un an, France 2 organise le 19 e Concours Eurovision Junior. Avec Élodie Gossuin et la jeune chanteuse Carla, candidate en 2019, Olivier Minne sera l’hôte du show devant l’Europe entière.
Vous aviez émis le souhait de présenter l’Eurovision Junior ?
Non, c’est une surprise ! J’ai un lien très ancien avec l’Eurovision puisque j’ai été porte-parole du jury français et commentateur pour France 2, dans les années 1990. Cela fait longtemps, donc je n’imaginais pas qu’on m’appellerait pour le Junior. Mais comme le show est bilingue, il fallait quelqu’un qui puisse assurer en anglais.
Ce sera la première fois que vous présentez un show en anglais ?
Pour la télé, oui. J’habite à Los Angeles et j’y ai déjà animé des soirées caritatives, mais jamais devant une caméra. L’exercice est particulier, ce sera tout aussi excitant. Je travaille sans prompteur depuis toujours, je suis dans l’improvisation. Ici, comme nous serons en trio et qu’il y aura pas mal de points techniques à expliquer, j’aurai un prompteur. Mais ça n’empêchera pas l’imprévu. Et puis, avec Élodie, nous avons une longue complicité : un clin d’œil et on va se comprendre, même sans parler la même langue.
S’adresse-t-on différemment à un jeune public ?
Le choix des mots est important et il faut veiller à être bien compris, avec un vocabulaire qui n’exclut pas les enfants. Mais j’ai pris ce réflexe depuis «Génies en herbe» en 1991 (sur FR3).
À choisir, plutôt la victoire de Marie Myriam pour la France (1977) ou celle de Sandra Kim pour la Belgique (1986) ?
Sandra Myriam ! Je reste neutre… (Rires)
Cet article est paru dans le Télépro du 16/12/2021
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