Objectif pour Kendji Girac au Télévie : «Rendre le sourire !»

«Être parrain du Télévie, c’est un honneur !», nous confie le chanteur © Isopix
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le chanteur de 26 ans est le parrain du Télévie 2023, dont «La Grande soirée» a lieu ce samedi dès 19h50 sur RTL tvi. Une fonction qu’il endosse pour la première fois.

En 2020, lors du 32e Télévie, Kendji Girac participait à une soirée de clôture un peu spéciale : à l’issue du confinement, l’opération avait lieu à RTL House, sans public. Une ambiance que malgré tout, Kendji avait bien aimée et qui lui avait laissé de bons souvenirs.

A-t-il été facile de vous convaincre d’être le parrain de cette édition ?

J’ai pris le temps car je voulais avoir un peu plus d’expérience et me sentir légitime. En fait, je voulais encore grandir un peu avant d’être le parrain d’une telle opération. Cette année, dès que le Télévie m’a contacté, je n’ai pas hésité un seul instant. Je suis très content d’y retourner et franchement, c’est un honneur. En plus, c’est en Belgique. Je suis confiant quand je viens ici. L’accueil est toujours bon : il y a plein de gens qui m’aiment chez vous. C’est rassurant…

Comment envisagez-vous votre rôle ?

Je dois avant tout être convaincant. Pour ça, je vais tenter de partager de bons moments avec le public. C’est une soirée où il y aura beaucoup de sincérité, notamment de la part des personnes malades. Je vais discuter avec elles pour faire comprendre aux téléspectateurs qu’il faut faire avancer les choses.

Vous préparez-vous à ce surplus d’émotion qu’il va y avoir durant la soirée ?

On va aborder des choses qui sont assez tristes et qui vont toucher en plein cœur. Je vais essayer de masquer mes émotions et rester fort devant les témoins. Si je participe au Télévie, c’est avant tout pour leur donner le sourire et s’ils parlent, qu’ils le fassent à cœur ouvert. Cela va leur faire du bien de se dévoiler. Je ne vais pas pleurer, l’objectif est de passer un bon moment malgré la maladie.

Avez-vous déjà rencontré des malades ?

Oui, j’ai fait la connaissance de Chiara. Elle est adorable… Vous la verrez lors de la soirée. Elle était contente de me voir, même parfois un peu gênée. Elle aime aussi le chant et la musique, alors, évidemment, j’ai pris ma guitare pour faire un peu de musique avec elle. J’espère qu’on se reverra lors de la soirée pour continuer à jouer un morceau ensemble.

La lutte contre le cancer, c’est une thématique qui vous touche ?

Elle touche indirectement tout le monde… Dans la plupart des familles, il y a quelqu’un qui souffre de cette maladie. J’espère permettre de faire avancer les choses pour que de moins en moins de personnes ne soient malades.

En tant que papa, la maladie vous fait peur ?

Oui, évidemment. Parfois, j’y pense. Je fais tout mon possible pour que ma petite fille soit bien. Dès qu’elle a un petit rhume ou qu’elle est indisposée, je vais chez le docteur. C’est sûr que ça fait peur. C’est pour ça que je dis que le cancer nous regarde un peu tous indirectement.

C’est important pour vous de donner du temps à des associations ou des opérations caritatives ?

Quand on peut jouer avec sa notoriété, c’est important. Quand j’en ai la possibilité, j’y vais, que ce soit pour le Télévie ou d’autres associations.

Faire un don : 0800/98.800 et www.televie.be

Cet article est paru dans le Télépro du 20/4/2023

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