Ce vendredi à 18h55, «Arte Regards» a la tête dans les étoiles.
L’Agence spatiale européenne (ESA) compte sept astronautes en activité. Tous ont déjà l’expérience de la Station spatiale internationale, à commencer par le Français Thomas Pesquet. Or, d’ici 2030, seuls trois Européens pourront décrocher une place sur des vols habités pour des programmes lunaires.
Tous sont sur les rangs. Depuis Cap Canaveral, la base de lancement de la Nasa en Floride, Thomas Pesquet le dit sans détour : ses collègues et lui ont battu des records et ont toutes les compétences nécessaires pour aller sur la Lune. Pendant ce temps, son collègue allemand, Matthias Maurer, est au Luxembourg, où il arpente un paysage lunaire artificiellement reconstitué dans un parc des expositions.
Marcher sur la Lune ? C’est le rêve de tout astronaute, selon celui qui pilote le projet de centre d’entraînement aux missions lunaires qui ouvrira bientôt ses portes à Cologne. Alors, qui sera le premier Européen à poser le pied sur notre satellite ?
La décision appartient au directeur de l’ESA, Josef Aschbacher. D’après lui, il est fort probable que l’un de ces sept astronautes en ait la possibilité. Et pourquoi pas notre compatriote Raphaël Liégeois, troisième astronaute belge, récemment sélectionné pour effectuer les nouvelles missions de la Station spatiale ? «On peut rêver», confie-t-il. «Mais la patience est l’une des qualités requises pour devenir astronaute…»
Cet article est paru dans le Télépro du 13/4/2023
