«Nous irons tous au paradis» : quadras en déroute

Jean Rochefort (Etienne Dorsay), Claude Brasseur (Daniel), Victor Lanoux (Bouly) et Guy Bedos (Simon Messina) dans le film "Nous irons tous au paradis" d’Yves Robert © Gaumont International - Les P

On prend les mêmes et on continue ! Un an après le succès en salles d’«Un éléphant ça trompe énormément», Yves Robert retrouve son quatuor de comédiens (Jean Rochefort, Guy Bedos, Claude Brasseur et Victor Lanoux) en 1977. À (re)voir ce lundi à 20h55 sur Arte.

Avec un scénario confié au seul Jean-Loup Dabadie, cette nouvelle aventure des quatre quadras en déroute, toujours racontée en voix off par Jean Rochefort, aligne son lot de gags, quiproquos et catastrophes.

Trois ans se sont écoulés. Étienne Dorsay (Jean Rochefort) est à la tête d’une petite maison d’édition qui prépare une version de la Bible en bande dessinée. Marthe (Danièle Delorme), son épouse, se rêve actrice et répète à la maison une pièce de théâtre avec un groupe d’étudiants, dont un ancien amoureux transi. Après avoir lui-même consommé l’adultère, Étienne se persuade de l’infidélité de Marthe…

De son côté, Bouly (Victor Lanoux) a déniché une affaire en or : à quelques kilomètres de Paris, une vieille bâtisse n’attend qu’eux pour de fabuleuses parties de tennis. Il convainc Étienne, Simon (Guy Bedos) et Daniel (Claude Brasseur) de s’en porter acquéreurs avec lui.

De la scène d’ouverture où la capote de leur voiture refuse de se fermer sous une pluie battante à la maison de leurs rêves située au bout des pistes d’un aéroport, ce second opus se révèle fertile en situations cocasses. Même si, parfois, l’humour se teinte d’une certaine mélancolie, en écho aux épreuves qui ne manquent pas de les rattraper…

Cet article est paru dans le Télépro du 18/7/2024

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