«Notre-Dame brûle» : la cathédrale au cœur des flammes

Tournage de Notre Dame de Paris brûle au studio à Bry-sur-Marne © RTL Belgium/Mickaël Lefevre
Alice Kriescher Journaliste

À voir ce jeudi à 20h45 sur RTL tvi, le film «Notre-Dame brûle», du réalisateur Jean-Jacques Annaud («Le Nom de la rose», «Sept ans au Tibet»), nous replonge dans l’histoire d’un sauvetage historique, celui de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

15 avril 2019, 18 h 20. Notre-Dame de Paris, édifiée au XIIe siècle, est en proie aux flammes. Le monde, ou tout du moins Paris, s’arrête de tourner en découvrant les images de la cathédrale ravagée par le feu. L’un des monuments les plus visités de la planète risque de disparaître. L’incendie dure quinze heures avant d’être totalement maîtrisé, mais les dégâts sont colossaux. En 2022, Jean-Jacques Annaud décide de raconter l’événement sur grand écran.

Rappel des faits

Au lendemain de l’incendie, le président Emmanuel Macron l’assure : il veut la rebâtir pour… 2024. Où en est-on aujourd’hui ? La restauration a coûté plusieurs milliards d’euros, en partie issus de dons venus du monde entier.

Côté chantier, il a été entravé par de nombreuses difficultés, dont un soupçon de contamination au plomb. Cependant, les travaux évoluent à vue d’œil, la fameuse flèche, qui avait chuté durant le sinistre, fend à nouveau le ciel de la capitale française depuis mars dernier et une date de réouverture est annoncée sur le site de la Ville de Paris : 8 décembre 2024.

Pour ce qui est de l’origine exacte du feu, si la piste du court-circuit est à ce jour la plus probable, le flou demeure. «Trois juges d’instruction enquêtent toujours», indique le journal La Croix. «Tandis que les investigations entrent dans leur dernière phase, il n’est pas sûr que l’on connaisse un jour avec certitude le scénario de l’embrasement.»

Amour d’enfance

En 1950, Jean-Jacques Annaud a 7 ans et, muni d’un appareil, il photographie son tout premier édifice : Notre-Dame de Paris. Débute alors une adoration du futur réalisateur pour la cathédrale. «Petit garçon, je suis allé des dizaines de fois dans ce magnifique endroit qui me faisait regarder vers le haut», se souvient-il sur France Inter. «Je l’appelais ma star, ma chérie aussi parfois.»

À 80 ans aujourd’hui, l’homme a donc rendu hommage à son premier amour architectural en retraçant, heure par heure, l’incendie qui a failli l’anéantir. Les personnages principaux sont bien sûr la cathédrale, le brasier, mais aussi les pompiers, hommes et femmes, qui ont combattu les flammes, dont le général Gontier campé par Samuel Labarthe. «Ce film a renforcé mon admiration pour les soldats du feu. J’ai été épaté par leur présence d’esprit et leur solidarité», explique le cinéaste à 20 Minutes. «Certains venaient assister aux scènes qu’ils ont vécues et me donnaient des conseils pour corriger des détails. C’était incroyable.»

Cet article est paru dans le Télépro du 30/5/2024

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