Entre vendetta et fusillades, la sixième série Marvel disponible sur Netflix ne fait pas dans la dentelle.
Comment rendre sympathique un personnage originellement antipathique ?
C’est le défi que relève avec brio «The Punisher», la sixième série Marvel disponible sur Netflix.
Dans les colonnes du comics, le Punisher est historiquement un anti-héros résolument sombre et violent.
En quête de vengeance, Frank Castle de son vrai nom combat le crime en éliminant brutalement des bandits à tours de bras.
Sur le service de streaming, le récit présente l’impitoyable vengeur sous un jour nouveau.
C’est un homme formaté par l’armée, brisé par l’assassinat de sa famille.
C’est une machine à tuer, qui se retourne contre son ancien «employeur».
Pour l’incarner, la production a osé donner un vrai premier rôle à Jon Bernthal.
Eternel second couteau, notamment dans «The Walking Dead», le comédien incarne à la perfection ce mélange de rage explosive et de sensibilité à fleur de peau.
«The Punisher» ne fait pas dans la dentelle et s’autorise une violence graphique certaine.
Cette première saison de 13 épisodes se révèle dynamique et haletante.
Georges Lekeu
Découvrez la bande-annonce :
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