Nikos Aliagas : «Vous allez voir, Zazie est d’une efficacité redoutable !» (interview)

Nikos Aliagas : «Vous allez voir, Zazie est d'une efficacité redoutable !» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Pour la quatrième année consécutive, il reprend le micro de «The Voice» ce samedi à 20.55 sur TF1, avec toujours autant de plaisir et d’envie.

Présenter ce concours vous plaît-il toujours autant ?

D’année en année, je garde toujours la même excitation car «The Voice» raconte toujours une histoire différente. Chaque année, nous nous adaptons à l’air du temps et aux talents du moment. Nous découvrons une multitude de styles et de registres différents, lesquels donnent un nouveau ton à la saison. Vivre cette aventure est toujours très intéressant et plaisant.

La famille s’est agrandie avec l’arrivée de Zazie. Que pensez-vous de cette artiste ?

Auteur-compositeur-interprète, Zazie est tout à fait légitime dans ce rôle de coach. Elle se montre d’ailleurs d’une efficacité redoutable. Lors des auditions à l’aveugle, l’entente entre les coachs a très bien fonctionné. Ils n’hésitent pas à se taquiner pour obtenir un talent dans leur équipe, toujours dans une ambiance bon enfant. À ce jeu, Zazie est très douée. Elle n’hésite pas à blaguer et faire de l’autodérision ! Face aux talents, elle tient des propos sincères et est très profonde dans son ressenti. Pétillante, humble et très abordable, elle n’a pas édulcoré sa singularité d’artiste. Nous avons tous beaucoup ri.

Effectivement, nous vous avons même entendu présenter l’émission en espagnol !

“Compañeras, Compañeros, La Voz*… ” (rires) ! J’adore parler espagnol. Ces instants permettent de détendre tout le monde. Une fois, nous avons dû arrêter le tournage pour cause de fou rire. Nous ne pouvions même plus parler ! Les journées sont intenses et longues, mais je suis vraiment heureux car nous passons de très bons moments.

Comment jugez-vous la promotion de cette année ?

Le casting, placé sous le signe de l’authenticité, relève d’un très bon niveau. Nous avons des voix originaires de toutes parts, des langues, des instruments et des styles musicaux insolites. «The Voice» possède cette force de ne pas présenter une caricature de talents qui se ressembleraient. Au contraire, dans ce concours, ils sont très atypiques. Ils osent se mettre à nu sur scène, et même s’ils ne réussissent pas, leur courage est louable et je le salue.

En coulisses, vous vous trouvez au plus près des familles. Comment est l’ambiance ?

Elles vivent un moment important de leur vie. Je suis très touché par leurs émotions. Quand je vois une maman qui tremble, j’ai moi-même les larmes aux yeux. Je me dois d’être à leur écoute et de les accompagner. J’essaie de leur montrer de la bienveillance, de les faire rire, et surtout de les consoler si les coachs ne se retournent pas.

Une prestation vous a-t-elle marqué en particulier ?

Nous assistons à tellement de belles interprétations qu’il m’est difficile d’en choisir une. Je retiendrais celle d’Igit (saison 3), interprète singulier de «Vous les femmes» de Julio Iglesias. La prestation de Yoann Fréget – le gagnant de la saison 2 – sur un gospel m’a également beaucoup ému. Parfois, nous oublions que nous nous trouvons sur un plateau de télévision.

Auriez-vous aimé passer les auditions à l’aveugle ?

Oui, pour m’amuser ! En Grèce, il m’arrive de chanter ou de participer à des albums. Je ne souhaite pas faire carrière dans la musique mais j’adore chanter, tout comme faire de la photographie. Pour «The Voice», j’aurais certainement interprété «Quizás, quizás, quizás» du chanteur cubain Osvaldo Farrés. Si je chantais en français ou en grec, les coachs reconnaîtraient ma voix !


Entretien : Jean-Marc Melen

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