Le grand patron de la future entité fusionnée TF1/M6 annonce que les échanges d’animateurs seront possibles.
Dès que les autorités françaises compétentes l’auront acceptée, la fusion entre M6 et TF1 va permettre des synergies en matière d’animateurs, annonce Nicolas de Tavernost, le patron de la nouvelle entité audiovisuelle du PAF.
Même si les deux chaînes françaises devraient garder leur ligne éditoriale, les échanges et les synergies en matière d’animateurs ne seront pas exclues. Nikos pourrait débarquer sur M6, tout comme Stéphane Rotenberg faire un saut sur La Une.
«Les premières années, on va rassembler les activités et il y aura des coûts de restructuration. Comme nous l’avons fait, à une autre échelle entre M6 et RTL quand nous avons racheté la radio. On a mis en place un programme de synergies que ce soit en matière d’exploitation technique, de services communs, d’échange d’animateurs etc. C’est ce que nous voulons faire entre M6 et TF1 demain et donc on ne peut pas nous dire restez chacun chez vous», explique le patron dans Les Echos.
L’idée est de faire des économies pour investir dans le streaming et concurrencer les géants américains sur le marché (Netflix, Disney+ ou Prime). «Nous pensons que le streaming va représenter, à cinq ans, jusqu’à la moitié de l’audience de la télévision. C’est pour cela qu’il faut que nous accélérions dans ce domaine», conclut-il.
Des contenus que l’on risque de ne pas voir sur les écrans belges, le streaming ne pouvant pas bénéficier du débordement comme l’hertzien. À moins qu’une chaîne belge ne s’associe à la production et que l’on retrouve ses programmes sur RTLplay, Auvio ou autre…
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