Nicolas Bedos : «Vive la liberté, vive l’humour, vive les flics, vive les juifs et vive les musulmans de la France libre !» (vidéo)

Nicolas Bedos : «Vive la liberté, vive l’humour, vive les flics, vive les juifs et vive les musulmans de la France libre !» (vidéo)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Samedi 17 janvier dans «On n’est pas couché» (France 2), dix jours après les attentats parisiens, l’impertinent fils de Guy Bedos est sorti de sa réserve.

Invité par Laurent Ruquier à s’exprimer sur l’affaire Charlie Hebdo, l’humoriste avait choisi de se grimer en Rachid Walafi, un «nouveau chroniqueur» recruté par la productrice de l’émission, Catherine Barma. Sa mission selon lui ? Montrer le «bon visage» de l’islam…

Nicolas-Rachid se lance alors dans un long monologue, drôle et impertinent, en imitant la voix d’un immigré arabe.

Une conclusion en hommage à la liberté d’expression

Et au final, Nicolas Bedos reprend sa voix normale, et conclut de manière magistrale par ces quelques phrases :

«Je vous prie d’excuser cet accent très grossier. Je n’étais ni plus ni moins qu’une caricature, ma caricature dans un pays qui pleure Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré et d’autres. Le plus bel hommage, je crois, qu’on puisse rendre à Charlie, c’est de continuer le boulot, de continuer à tenter le Diable, à dire des choses parfois drôles, idiotes, téméraires ou vulgaires, ou le tout à la fois. N’étouffons pas le nez du clown sous un mouchoir de larmes. Oui, on peut se moquer de certains connards de banlieue sans être Eric Zemmour. Oui, on peut critiquer la politique israélienne sans être Dieudonné. Il n’y a pas d’un côté les amalgames d’une bande de cons, et de l’autre côté la barbarie d’une bande de dingues. Entre ces deux camps-là, il y a des millions et des millions de musulmans, et de musulmanes français pacifiques, consternés et terrifiés par ce qui s’est passé et c’est à eux que je m’adresse. Vive la liberté, vive l’humour, vive les flics, vive les juifs et vive les musulmans de la France libre.»

Qu’on se le dise !

Julien Vandevenne

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