Le Canadien rejoint Fauve Hautot, Jean-Marc Généreux et Chris Marques pour la saison 8 du concours de danse de TF1, qui débute ce samedi à 20h55 sur TF1. Rencontre.
Danseur, chorégraphe, metteur en scène, votre parcours outre-Atlantique est impressionnant. Que représente «Danse avec les stars» ?
Une suite logique dans mon parcours en France. J’avais très envie de relever ce défi et endosser l’habit de juge dans ce format si plébiscité par le public français. C’est une chance ! J’ai eu l’occasion de côtoyer Fauve Hautot durant plusieurs mois, le temps de notre aventure commune dans le spectacle «Saturday Night Fever», et j’ai eu l’opportunité de venir me «perdre» dans les coulisses de «Danse avec les stars». Il se dégage une énergie incroyable de ce plateau ! La mécanique de ce show est implacable et l’émotion est toujours au rendez-vous. Les tableaux sont d’un esthétisme fou et on n’a qu’une envie : fouler à son tour le parquet ! Rejoindre le jury, œuvrer en synergie avec eux et se donner à 200% : voilà ma raison d’être pour les semaines à venir. De plus, je retrouve mon ami Jean-Marc Généreux qui suit avec bienveillance ma carrière depuis 2008, date à laquelle il était juré de la première saison de «So You Think You Can Dance» au Canada. Tel un mentor, il m’a lancé vers une très belle carrière et m’a permis d’avancer. C’est la personne la plus pédagogue que j’ai rencontré dans toute ma carrière.
Que souhaitez-vous insuffler aux personnalités ?
Avant tout, je souhaite vulgariser la danse afin que les téléspectateurs aient un regard peut-être différent sur certains de ses aspects. Je vais mettre à profit mon expérience pour guider les personnalités et les aider à progresser de semaine en semaine. En agrégeant nos talents, je suis convaincu que l’on peut avancer ensemble. J’ai tendance à être touché par les performances qui me surprennent. Naturellement, je noterai la technique mais je serai particulièrement attentif aux propositions qui me seront faites sur le parquet. Un danseur ne peut pas tricher. Il se met à nu à chaque interprétation et chaque tentative est empreinte d’honnêteté. L’intention est la plus belle des audaces.
Vous avez testé les deux côtés de la barrière : hier danseur, aujourd’hui juge. Quel sera votre état d’esprit ?
La compréhension et l’empathie seront au rendez-vous car je connais la pression, les heures de répétition, le corps endolori, les moments de doute, le trac qui s’empare de vous lorsque la musique se lance… Dans le même temps, j’aurai des attentes assez hautes vis-à-vis de ces dix stars qui ont sciemment décidé de se mettre en danger pour vivre une aventure unique. En danse, tout est possible à condition d’en être soi-même convaincu ! La seule limite est celle dictée par le corps.
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Découvrez ci-dessous l’interview vidéo de Nicolas Archambault :
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