«Ni juge, ni soumise» : une sacrée bonne femme !

L’excentrique juge Anne Gruwez nous ouvre les portes de l’instruction belge © RTBF

«Si vous vous écartez, si vous me trahissez, je peux vous jurer que la prison, ce n’est rien à côté de moi !» Ainsi s’exprime la juge d’instruction bruxelloise Anne Gruwez devant les caméras de Jean Libon et Yves Hinant, l’équipe historique de «Strip-tease».

Comme dans le magazine qui déshabille la société, des situations réelles sont filmées crues et sans commentaires. À sa sortie en salles en février 2018, ce documentaire a beaucoup fait parler de lui. Si le monde judiciaire l’a accueilli avec réserve, le public, lui, s’est montré beaucoup plus positif.

Un an plus tard, après avoir été vu par 230.000 spectateurs, «Ni juge, ni soumise» est couronné d’un Magritte et d’un César du Meilleur documentaire. La personnalité rentre-dedans, au verbe parfois provocateur, d’Anne Gruwez ne laisse pas indifférent.

Mais le film révèle aussi une enquêtrice hors pair, une véritable pro de la justice, qu’elle exerce depuis vingt-cinq ans, et une humaniste. Entre braquages de personnes âgées au distributeur, violences conjugales, mise en garde contre les effets de la consanguinité et cold case sur le meurtre de prostituées (fil rouge du docu), cette sacrée «bonne femme» estime qu’elle côtoie au quotidien la vraie vie, «l’ordinaire», dit-elle.

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