«The Mist» plonge le spectateur dans la brume avant de terminer en boulet de canon.
Stephen King est à nouveau cœur de toutes les attentions télévisuelles.
En août, Audience, la chaîne de l’opérateur AT&T, s’est forgé un nom en diffusant la très réussie adaptation en série du roman «Mr. Mercedes».
Le scénario raconte le jeu de chat et de la souris que se livrent un inspecteur retraité et Mr. Mercedes, un déséquilibré qui a foncé sur la foule d’une foire à l’emploi à bord d’une berline.
Si le glaçant «Mr. Mercedes», dont le roman a été écrit en 2014, s’attire les faveurs de critiques et des spectateurs, il en est loin d’être de même pour «The Mist» sur Netflix.
Nouvelle série vedette du service de streaming, cette adaptation de la nouvelle éponyme du maître de l’horreur plonge les habitants d’une petite ville américaine au cœur d’un brouillard mystérieux peuplé de monstres.
Avec son casting de citoyens coupés du monde extérieur, on retrouve un peu la trame de «Under the dome», toujours adapté de Stephen King.
Hélas, les premiers épisodes de cette saison inaugurale ont tendance à tourner en rond à force de décortiquer les peurs et les traumatismes des différents protagonistes.
Heureusement, la série a le bon goût de se décomplexer et de terminer en boulet de canon dans les derniers chapitres.
Les rebondissements donnent envie d’en savoir plus et de découvrir une éventuelle deuxième saison.
Georges Lekeu
Découvrez la bande-annonce :
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