Nathalie Pâque : «L’Eurovision, c’était un conte de fées pour moi»

Nathalie Pâque : «L'Eurovision, c'était un conte de fées pour moi»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La Liégeoise avait représenté la France à l’Eurovision en 1989. Après une longue absence, Nathalie Pâque revient la tête pleine de projets. Rencontre.

Depuis les années d’or de «Dix qu’on aime» (RTL-TVI), on n’entendait plus trop parler de Nathalie Pâque. Et pourtant la chanteuse n’a pas chômé puisqu’elle avait intégré la troupe des comédies musicales de l’Opéra Royal de Wallonie.

Installée en France, elle travaille au Parc Astérix où elle s’occupe entre autres de l’encadrement artistique du parc.

Aujourd’hui, Nathalie Pâque a envie de remonter sur scène, et prépare un projet de spectacle qui revisite les titres de Jacques Brel. Il y a presque trente ans, elle débute sa carrière par l’Eurovision…

Vous vous souvenez encore du Concours Eurovision 1989 ?

Bien sûr ! C’était un conte de fées… Nous étions à Lausanne. On arrivait une semaine avant le show (à l’époque il n’y avait qu’une seule émission, NDLR) pour les répétitions et la promotion. C’est aussi à ce moment-là que nous découvrions toutes les chansons. J’avais beaucoup de chance parce que Céline Dion était dans le même hôtel que moi. J’ai eu le privilège de faire un duo avec elle, après le Concours. On a repris une de ses anciennes chansons, «C’est pour toi». Comme je suis fan de la première heure, je connaissais très bien. Pour moi, ça a été une période fabuleuse.

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

Vous reprenez du Stromae. C’est osé…

J’ai beaucoup aimé son album, et aussi l’artiste. J’ai un coup de cœur pour le titre «Tous les mêmes». On peut très bien l’interpréter aussi si on est une femme. Quand je la chante, en spectacle, elle est très appréciée.

Vos reprises acoustiques vont dans tous les registres…

J’aime bien aller dans tous les sens. J’ai côtoyé la comédie musicale, mais j’aime bien le rock ou le jazz… D’ailleurs, je suis sur un projet de reprises des titres de Jacques Brel version jazz. J’aime aller où le vent m’amène en fait !

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

Vos enfants savent qu’à leur âge, vous avez fait l’Eurovision ?

Justement, mon petit garçon de 10 ans vient de me faire la surprise de me dessiner la pochette de l’Eurovision.

Quels sont vos projets ?

Après m’être occupée de mes deux enfants, j’ai remis en route la machine, il y a deux ans. J’avais fait une pause musicale. Entre temps, j’étais rentrée au Parc Astérix en tant que chanteuse et comédienne. Aujourd’hui, je suis metteuse en scène et je m’occupe de l’encadrement des différents spectacles. J’ai repris la scène, il y a un an avec des concerts acoustiques où j’interprète quelques nouvelles chansons, des plus anciennes évidemment et des reprises aussi. Et je suis passé trois fois en Belgique…

Vous reprenez du Stromae. C’est osé…

J’ai beaucoup aimé son album, et aussi l’artiste. J’ai un coup de cœur pour le titre «Tous les mêmes». On peut très bien l’interpréter aussi si on est une femme. Quand je la chante, en spectacle, elle est très appréciée.

Vos reprises acoustiques vont dans tous les registres…

J’aime bien aller dans tous les sens. J’ai côtoyé la comédie musicale, mais j’aime bien le rock ou le jazz… D’ailleurs, je suis sur un projet de reprises des titres de Jacques Brel version jazz. J’aime aller où le vent m’amène en fait !

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

Et si c’était à refaire ?

Je ferais la même chose.

Et aujourd’hui, vous feriez l’Eurovision ?

Il y a trois ans, j’aurais dit «non». Là, c’est tellement devenu un show fabuleux que mon opinion a changé. C’est une belle vitrine. Et puis voir sa chanson qui est mise en scène. Ce qui est dommage par rapport à mon époque, c’est qu’il n’y a plus l’orchestre. Pourquoi pas…

On vous l’a reproposé depuis ?

Non. Ni pour la France, ni pour la Belgique.

Vos enfants savent qu’à leur âge, vous avez fait l’Eurovision ?

Justement, mon petit garçon de 10 ans vient de me faire la surprise de me dessiner la pochette de l’Eurovision.

Quels sont vos projets ?

Après m’être occupée de mes deux enfants, j’ai remis en route la machine, il y a deux ans. J’avais fait une pause musicale. Entre temps, j’étais rentrée au Parc Astérix en tant que chanteuse et comédienne. Aujourd’hui, je suis metteuse en scène et je m’occupe de l’encadrement des différents spectacles. J’ai repris la scène, il y a un an avec des concerts acoustiques où j’interprète quelques nouvelles chansons, des plus anciennes évidemment et des reprises aussi. Et je suis passé trois fois en Belgique…

Vous reprenez du Stromae. C’est osé…

J’ai beaucoup aimé son album, et aussi l’artiste. J’ai un coup de cœur pour le titre «Tous les mêmes». On peut très bien l’interpréter aussi si on est une femme. Quand je la chante, en spectacle, elle est très appréciée.

Vos reprises acoustiques vont dans tous les registres…

J’aime bien aller dans tous les sens. J’ai côtoyé la comédie musicale, mais j’aime bien le rock ou le jazz… D’ailleurs, je suis sur un projet de reprises des titres de Jacques Brel version jazz. J’aime aller où le vent m’amène en fait !

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

Le classement vous a déçu ? (8e, NDLR)

Non, parce que j’ai vécu une chouette semaine, et puis j’étais enfant. Je n’avais pas cet esprit de compétition. Je savais que c’était important, mais je ne me rendais pas compte de ce qu’il y avait autour. Comme j’étais la plus jeune, j’étais la plus gâtée. Je me souviens avoir reçu des énormes ballotins de pralines, des fleurs,…

Le retour n’a pas été trop difficile ?

Il y a une suite après, puisqu’on a sorti assez vite, «Ils reviennent», en France. Mais c’était compliqué pour moi d’avoir une carrière là-bas parce que j’étais encore à l’école. On aurait pu avoir un gros producteur en France, mais j’aurais dû couper les ponts avec la Belgique, et arrêter mes études. c’était injouable, et mes parents ont refusé. Ils voulaient que j’ai un diplôme. Ils voulaient s’assurer pour moi.

Redécouvrez sa prestation à l’Eurovision 89 :

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Et puis, il y a eu la période «Dix qu’on aime» sur RTL…

Oui, j’ai eu l’occasion d’y participer avec plusieurs titres. Les Belges ont pu me suivre. Grâce à tout ça, j’ai un bon fan club qui me suit depuis 29 ans. Tous les jeudis, on enregistrait les deux émissions à la suite. On côtoyait les autres artistes. Le public répondait présent. C’était génial.

Vous avez enchaîné avec «La Chance aux chansons»…

Pascal Sevran m’aimait plutôt bien, du coup, il me faisait venir dans ses émissions. On lui a envoyé l’album, «C’est vrai, je t’aime», et il a retenu une chanson. J’avais d’abord été invitée pour deux émissions, et ensuite, il m’a proposé de revenir à plusieurs reprises.

Et si c’était à refaire ?

Je ferais la même chose.

Et aujourd’hui, vous feriez l’Eurovision ?

Il y a trois ans, j’aurais dit «non». Là, c’est tellement devenu un show fabuleux que mon opinion a changé. C’est une belle vitrine. Et puis voir sa chanson qui est mise en scène. Ce qui est dommage par rapport à mon époque, c’est qu’il n’y a plus l’orchestre. Pourquoi pas…

On vous l’a reproposé depuis ?

Non. Ni pour la France, ni pour la Belgique.

Vos enfants savent qu’à leur âge, vous avez fait l’Eurovision ?

Justement, mon petit garçon de 10 ans vient de me faire la surprise de me dessiner la pochette de l’Eurovision.

Quels sont vos projets ?

Après m’être occupée de mes deux enfants, j’ai remis en route la machine, il y a deux ans. J’avais fait une pause musicale. Entre temps, j’étais rentrée au Parc Astérix en tant que chanteuse et comédienne. Aujourd’hui, je suis metteuse en scène et je m’occupe de l’encadrement des différents spectacles. J’ai repris la scène, il y a un an avec des concerts acoustiques où j’interprète quelques nouvelles chansons, des plus anciennes évidemment et des reprises aussi. Et je suis passé trois fois en Belgique…

Vous reprenez du Stromae. C’est osé…

J’ai beaucoup aimé son album, et aussi l’artiste. J’ai un coup de cœur pour le titre «Tous les mêmes». On peut très bien l’interpréter aussi si on est une femme. Quand je la chante, en spectacle, elle est très appréciée.

Vos reprises acoustiques vont dans tous les registres…

J’aime bien aller dans tous les sens. J’ai côtoyé la comédie musicale, mais j’aime bien le rock ou le jazz… D’ailleurs, je suis sur un projet de reprises des titres de Jacques Brel version jazz. J’aime aller où le vent m’amène en fait !

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous un extrait de l’une de ses dernières prestations : 

C’était un duo improvisé ?

Oui, je suis allé la voir, et je lui ai demandé pour qu’on fasse ce duo. Elle m’a dit qu’elle ne pouvait reprendre qu’un extrait parce qu’elle ne connaissait plus très bien les paroles. (rires) Céline Dion a vraiment été très gentille.

Comment se retrouve-t-on, à 11 ans, sur la scène de l’Eurovision ?

Au départ, on avait présenté «J’ai volé la vie» aux maisons de disques, et personne n’en voulait. C’était un an avant l’Eurovision. Ils me trouvaient trop jeune, et il y avait déjà Vanessa Paradis et Elsa sur le terrain… L’auteur de la chanson a voulu tenter l’Eurovision. La sélection s’est faite sur cassette audio. Ils connaissaient les noms des auteurs et des compositeurs, pas les voix. Il faut préciser que même si on l’avait déjà proposée aux maisons de disques, elle n’était pas sortie. Donc, il n’y avait pas problème avec le règlement. C’est Jacques Martin qui avait l’exclusivité de présenter la chanson au public français. Et c’était une petite Belge… («Y a pas que les grands qui rêvent», par Melody était aussi dans la course, NDLR)

Le classement vous a déçu ? (8e, NDLR)

Non, parce que j’ai vécu une chouette semaine, et puis j’étais enfant. Je n’avais pas cet esprit de compétition. Je savais que c’était important, mais je ne me rendais pas compte de ce qu’il y avait autour. Comme j’étais la plus jeune, j’étais la plus gâtée. Je me souviens avoir reçu des énormes ballotins de pralines, des fleurs,…

Le retour n’a pas été trop difficile ?

Il y a une suite après, puisqu’on a sorti assez vite, «Ils reviennent», en France. Mais c’était compliqué pour moi d’avoir une carrière là-bas parce que j’étais encore à l’école. On aurait pu avoir un gros producteur en France, mais j’aurais dû couper les ponts avec la Belgique, et arrêter mes études. c’était injouable, et mes parents ont refusé. Ils voulaient que j’ai un diplôme. Ils voulaient s’assurer pour moi.

Redécouvrez sa prestation à l’Eurovision 89 :

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Et puis, il y a eu la période «Dix qu’on aime» sur RTL…

Oui, j’ai eu l’occasion d’y participer avec plusieurs titres. Les Belges ont pu me suivre. Grâce à tout ça, j’ai un bon fan club qui me suit depuis 29 ans. Tous les jeudis, on enregistrait les deux émissions à la suite. On côtoyait les autres artistes. Le public répondait présent. C’était génial.

Vous avez enchaîné avec «La Chance aux chansons»…

Pascal Sevran m’aimait plutôt bien, du coup, il me faisait venir dans ses émissions. On lui a envoyé l’album, «C’est vrai, je t’aime», et il a retenu une chanson. J’avais d’abord été invitée pour deux émissions, et ensuite, il m’a proposé de revenir à plusieurs reprises.

Et si c’était à refaire ?

Je ferais la même chose.

Et aujourd’hui, vous feriez l’Eurovision ?

Il y a trois ans, j’aurais dit «non». Là, c’est tellement devenu un show fabuleux que mon opinion a changé. C’est une belle vitrine. Et puis voir sa chanson qui est mise en scène. Ce qui est dommage par rapport à mon époque, c’est qu’il n’y a plus l’orchestre. Pourquoi pas…

On vous l’a reproposé depuis ?

Non. Ni pour la France, ni pour la Belgique.

Vos enfants savent qu’à leur âge, vous avez fait l’Eurovision ?

Justement, mon petit garçon de 10 ans vient de me faire la surprise de me dessiner la pochette de l’Eurovision.

Quels sont vos projets ?

Après m’être occupée de mes deux enfants, j’ai remis en route la machine, il y a deux ans. J’avais fait une pause musicale. Entre temps, j’étais rentrée au Parc Astérix en tant que chanteuse et comédienne. Aujourd’hui, je suis metteuse en scène et je m’occupe de l’encadrement des différents spectacles. J’ai repris la scène, il y a un an avec des concerts acoustiques où j’interprète quelques nouvelles chansons, des plus anciennes évidemment et des reprises aussi. Et je suis passé trois fois en Belgique…

Vous reprenez du Stromae. C’est osé…

J’ai beaucoup aimé son album, et aussi l’artiste. J’ai un coup de cœur pour le titre «Tous les mêmes». On peut très bien l’interpréter aussi si on est une femme. Quand je la chante, en spectacle, elle est très appréciée.

Vos reprises acoustiques vont dans tous les registres…

J’aime bien aller dans tous les sens. J’ai côtoyé la comédie musicale, mais j’aime bien le rock ou le jazz… D’ailleurs, je suis sur un projet de reprises des titres de Jacques Brel version jazz. J’aime aller où le vent m’amène en fait !

Pourquoi Brel ?

Il y a un an et demi, j’ai rencontré trois musiciens de jazz, et on travaillait sur un spectacle de Noël. On avait envie de continuer ensemble. Le guitariste a eu l’idée de reprendre des chansons de Jacques Brel. D’abord parce que je suis belge… s’attaquer à Brel, c’est un monument ! Il faut vivre les textes et être aussi dans son histoire. Je ne fais pas du tout un copier-coller. Par exemple pour le spectacle au Trocadéro de Liège, c’était une reprise à ma façon des «Flamandes».

Trente ans de carrière à seulement 40 ans, c’est impressionnant ?

C’est génial même ! (Rires) Je n’ai pas vu les années passer. Les choses ont changé aujourd’hui. Pas mal de choses se passent par les réseaux sociaux, et je m’y suis mise pour justement aller vers les fans, et là je suis presque à 5.000 personnes qui me suivent sur Facebook. Ils sont de Suisse, de Belgique, de France, mais aussi en Écosse, où on m’a contactée pour faire une radio et parler de l’Eurovision. Pour les artistes, le web est un superbe outil.

Sans l’Eurovision, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

Certainement. c’est ma carte de visite, et j’en suis très fière.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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