Après Canal+, Myriam Leroy revient à la télé pour y faire… de la radio. Chaque samedi à 20 heures sur La Trois, «Coupé au montage» apporte un supplément d’image au talk de La Prem1ère.
Depuis le début de la saison, Myriam Leroy reçoit, tous les samedis, sur La Prem1ère, en radio, une personnalité belge, principalement du monde culturel, pour dresser son portrait d’un point de vue différent, celui que l’on ne connaît, et l’autre, «Coupé au montage». Dorénavant, le programme est aussi diffusé en télé.
Quel sera le + télé de «Coupé au montage» ?
On verra s’animer les gens que l’on rencontre. Et comme ce sont des rencontres très intimes, où les invités se livrent beaucoup, ce sera intéressant de voir comment leur corps se livre aussi, et ce qui passe par le langage corporel, l’émotion dans le regard, les sourires, les malaises et les moments de flottement. L’image sera une vraie plus-value. Et on va occuper tous les écrans, grâce aux archives de la RTBF ou celles personnelles de l’invité.
Vous avez un invité rêvé ?
Ce serait une émission de documentaire audio, façon «Les Pieds sur terre» sur France Culture. C’est le summum pour moi de ce que l’on fait de mieux dans les médias. Mais c’est un format qui coûte cher à produire. J’aimerais bien écrire aussi.
Et le cinéma ?
Comme réalisatrice, ça me plairait bien, ou sur l’écriture d’un scénario. Dans le même ordre d’idées, j’ai un projet de série que j’essaie d’écrire quand j’ai le temps…
Entretien : Pierre Bertinchamps
«Coupé au montage», en télé, sur La Trois, le samedi à 20 heures
J’ai eu le meilleur casting d’invités de toutes les émissions de la RTBF ! Je suis ravie. Ils sont complètement géniaux. Mais quand je pensais que ce serait plus compliqué parce que plus taiseux ou moins ouvert. Ils se révélaient tous, et étaient passionnants. Il faudra les réinviter en télé…
Vous avez essuyé des refus ?
Oui, Marc Zinga, que l’on a vu dans le dernier James Bond, «Spectre». Il a refusé, mais je ne sais pas pourquoi…
Est-ce que Myriam Leroy a été coupée au montage ?
En télé, c’est moi qui me coupe toujours toute seule au montage. Je préfère quitter avant d’être quittée. Dans le sens métaphorique aussi, on me coupe au montage. Je remets chaque année des tas de projets qui sont systématiquement refusés. C’est le métier qui veut cela…
Quelles sont vos envies ?
Ce serait une émission de documentaire audio, façon «Les Pieds sur terre» sur France Culture. C’est le summum pour moi de ce que l’on fait de mieux dans les médias. Mais c’est un format qui coûte cher à produire. J’aimerais bien écrire aussi.
Et le cinéma ?
Comme réalisatrice, ça me plairait bien, ou sur l’écriture d’un scénario. Dans le même ordre d’idées, j’ai un projet de série que j’essaie d’écrire quand j’ai le temps…
Entretien : Pierre Bertinchamps
«Coupé au montage», en télé, sur La Trois, le samedi à 20 heures
Joachim Lafosse (c’était justement celui la semaine dernière, NDLR). C’est celui que j’avais le plus envie de rencontrer, et pas de chance, j’avais la grippe pour le jour de l’enregistrement (rires), ce qui a rendu les choses un peu plus compliquées. Je le trouve passionnant et c’est une personnalité sans concession. Ce n’est pas le mec qui fait le sympa. Joachim Lafosse a des idées pointues et très définitives sur pas mal de choses. Il arrive à exister en tant qu’artiste dans un milieu très «relations publiques». Ça me fascine.
On connaît aussi votre caractère sans concession. Si l’invité est trop langue de bois, vous allez le bousculer un peu ?
Je vais essayer de chercher quelque chose et tenter de sortir du langage de la promo. Ce ne sera pas évident parce que quand vous recevez quelqu’un en promo, son cerveau est un peu formaté pour sortir des phrases types. Parfois, il faudra un peu batailler. Jusqu’ici, ça a marché. D’un autre côté, les gens sont aussi très contents de voir que les entretiens sont très préparés. Ils se sentent dans un petit cocon où ils peuvent se lâcher et commenter. Je ne leur poserai jamais des questions en dehors de leur «juridiction». Je reste dans le factuel.
Déjà une quinzaine d’invités en radio…
J’ai eu le meilleur casting d’invités de toutes les émissions de la RTBF ! Je suis ravie. Ils sont complètement géniaux. Mais quand je pensais que ce serait plus compliqué parce que plus taiseux ou moins ouvert. Ils se révélaient tous, et étaient passionnants. Il faudra les réinviter en télé…
Vous avez essuyé des refus ?
Oui, Marc Zinga, que l’on a vu dans le dernier James Bond, «Spectre». Il a refusé, mais je ne sais pas pourquoi…
Est-ce que Myriam Leroy a été coupée au montage ?
En télé, c’est moi qui me coupe toujours toute seule au montage. Je préfère quitter avant d’être quittée. Dans le sens métaphorique aussi, on me coupe au montage. Je remets chaque année des tas de projets qui sont systématiquement refusés. C’est le métier qui veut cela…
Quelles sont vos envies ?
Ce serait une émission de documentaire audio, façon «Les Pieds sur terre» sur France Culture. C’est le summum pour moi de ce que l’on fait de mieux dans les médias. Mais c’est un format qui coûte cher à produire. J’aimerais bien écrire aussi.
Et le cinéma ?
Comme réalisatrice, ça me plairait bien, ou sur l’écriture d’un scénario. Dans le même ordre d’idées, j’ai un projet de série que j’essaie d’écrire quand j’ai le temps…
Entretien : Pierre Bertinchamps
«Coupé au montage», en télé, sur La Trois, le samedi à 20 heures
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