Muriel Huet des Aunay à la «Neige»
Les montagnes en guise de décor, deux enquêteurs insolites et du sang parmi les notables d’une petite ville alpine… Ceux qui ont raté «Neige» sur La Une ont une chance de se rattraper lundi sur France 2.
En plein hiver, au cœur des Alpes, des notables de la région sont sauvagement assassinés. L’enquête est confiée au capitaine de police Thomas Delhaye (Frédéric Diefenthal), qui forme un étrange duo avec une détenue, Juliette Hémon, incarnée par l’actrice Murielle Huet des Aunay.
Comment avez-vous préparé le rôle de Juliette Hémon ?
Je me suis astreinte à un entraînement sportif régulier, j’ai regardé des reportages sur les femmes en prison. Le réalisateur Laurent Tuel, Frédéric Diefenthal et moi avons analysé et décortiqué le scénario et chacun des personnages afin de peaufiner le moindre détail. Cette préparation minutieuse a permis une entente parfaite sur le tournage.
Quel est le profil de Juliette Hémon ?
C’est une femme mystérieuse qui dissimule une profonde blessure. Juliette est incarcérée pour une longue peine et soustraite à la prison pendant quelques jours pour collaborer avec la police. C’est ce qui donne à cette enquête une dimension singulière. Les relations humaines sont au cœur de l’intrigue.
C’est votre premier grand rôle. Étiez-vous stressée ?
Comme j’adore travailler, que je tourne quatre jours pour un personnage secondaire ou vingt jours comme dans «Neige», j’aborde le rôle avec la même intensité et je ne compte pas mes heures de répétition. Mais quand même, pour ce téléfilm, j’ai effectivement ressenti un stress inédit.
Courir dans la neige ne vous a pas posé de problème ?
La montagne est un élément principal du film. C’est un décor sublime. J’ai adoré cette contrainte, elle m’a rassurée.
A-t-il été facile de quitter la peau de Juliette Hémon ?
Oui, mais à la fin du tournage, comme je ne voulais pas couper ce lien d’un coup sec, je ne suis pas rentrée directement à Paris. J’ai passé quelques jours en immersion totale au milieu des montagnes.
Cette interview est parue dans le Télépro du 2/03/2023.
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