«Moloch» : un thriller fantastique inédit sur Arte
Avec cette minisérie en six épisodes, Arte nous propose une ambitieuse enquête menée par un duo atypique : un psychiatre (campé par Olivier Gourmet) et une journaliste (Martine Vacht). À l’occasion de la diffusion des trois premiers épisodes, ce jeudi soir dès 20h55, Télépro a rencontré l’acteur belge.
Pourquoi avez-vous accepté ce rôle ?
Pour l’argent (rire) ! Le plaisir que j’ai ressenti à la première lecture du scénario a été incroyable. Jusqu’à la dernière page, je suis resté scotché par les personnages et l’intrigue. Gabriel m’a amusé et l’univers visuel d’Arnaud (Malherbe, le réalisateur, ndlr), ainsi que sa façon de raconter cette histoire, ont fini de me convaincre. On baigne à la fois dans le mystérieux et l’étrange, mais sur un ton assez poétique, tout en préservant un certain réalisme.
Comment avez-vous abordé votre personnage ?
Gabriel est un psychiatre qui, suite à un drame extrêmement douloureux, tente de se reconstruire. Mais comment peut-il se remettre de la perte d’un enfant lorsque certains phénomènes étranges le ramènent, malgré lui, vers son passé ? La curiosité le pousse à élucider le mystère de ces gens qui s’enflamment sans raison, ce qui extériorise son désir de faire, enfin, son deuil.
Êtes-vous intéressé par la psychanalyse ?
J’ai été assez influencé par les méthodes de l’Actor Studio qui ont incité beaucoup d’acteurs américains à suivre une psychanalyse. Plusieurs d’entre eux ont déclaré que cela les avait aidés à mieux jouer. D’une façon un peu naïve, j’ai été tenté d’en suivre une pour comprendre. Mais je n’ai jamais mis cette idée à exécution.
Avez-vous un genre préféré ?
Non. Étant d’un naturel curieux, je suis tenté par tous les univers, donc pourquoi pas le fantastique. Même si c’est paradoxal, le fantastique permet, parfois, d’ancrer l’histoire dans la réalité. Certains pensent prendre plus de liberté avec la fiction qu’avec le documentaire, le fantastique permet de pousser l’imaginaire encore plus loin.
Extraits d’une interview parue dans Télépro du 15/10/2020
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