«Moby Dick» : une allégorie de l’Amérique

La quête du capitaine Achab (Gregory Peck) mise en parallèle avec le rêve américain © Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc

Une adaptation d’un roman culte à (re)voir ce lundi soir sur Arte.

Achab, capitaine d’un baleinier, n’a pas oublié sa première rencontre avec Moby Dick. Son corps en porte les traces, son esprit aussi d’ailleurs. Il n’a qu’une idée, retrouver cette baleine blanche. Un acharnement passionné qui va mettre son équipage en péril.

Arte entame sa soirée «Moby Dick» avec l’adaptation du roman d’Herman Melville par John Huston, en 1956, et Gregory Peck dans le rôle du fameux capitaine Achab. Ce film, le plus périlleux de la carrière du réalisateur, nécessitera deux ans de tournage, dont quatre mois rien que pour la scène fi nale. Se documentant avec précision sur les méthodes de pêche du XIXe siècle, le cinéaste ira jusqu’à reconstituer de vraies chasses à la baleine. Cette odyssée spectaculaire, comme son modèle, charrie une quête obsessionnelle aux dimensions métaphysiques, puissamment incarnée par Gregory Peck, Richard Basehart et Orson Welles.

Herman Melville a publié «Moby Dick» en 1851. Passé inaperçu à sa sortie, le roman n’entrera dans la légende de la littérature américaine qu’à partir du début du XXe siècle.

Cet article est paru dans le Télépro du 26/10/2023.

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