Le n°2 de la téléphonie mobile en Belgique fait son retour sur le marché de la télé digitale. Mobistar TV ambitionne de secouer le secteur.
Il y a quelques années, Mobistar avait lancé une offre, par satellite, qui n’avait pas rencontré un grand succès, de par la complexité de son installation. Mobistar a retenu les leçons, et sa nouvelle offre est plus simple puisqu’elle utilise la technologie du câble.
Grâce à libéralisation (un peu forcée par l’Union européenne) du câble, Mobistar peut déjà s’engouffrer dans la brèche et proposer une offre filaire qui tient la route. Une septantaine de chaînes dans le bouquet de base et de l’internet ultra rapide à des prix allant de 39 à 49€.
Des tarifs qui semblent alléchants, mais qu’il faut nuancer : l’offre Mobistar Internet & TV coûte 39 €… à condition d’être abonné mobile Mobistar Panthère 45 (45 euros par mois) ou Panthère 60 (60 euros par mois). Elle coûte 49 € pour les abonnés mobiles Kangourou et Dauphin.
Bref, le coût réel minimum de Mobistar Internet & TV, c’est : 57 euros (49 € + 8 € pour l’abonnement mobile le moins cher, Kangourou 8).
Pour voir quoi ?
Le décodeur permettra de reculer jusqu’à 4 heures en arrière, si on n’a pas changé de canal, et d’enregistrer 4 programmes simultanément, tout en regardant un autre chaîne.
L’offre «Mobistar TV» sera lancée, le 1er mars 2016. Huit communes bruxelloises (celles de la zone Telenet) et 3 communes wallonnes (Ottignies, Wavre et Mons) seront les premières desservies. Un lent déploiement qui devrait amener à une couverture à 100% du pays, pour la fin de cette année.
Et fin 2016, Mobistar deviendra aussi officiellement Orange (du nom de son actionnaire français) avec l’arrivée de nouveaux services pour la télévision et la téléphonie mobile, promet-on.
Tant Mobistar que le Ministre fédéral des télécoms, Alexander De Croo (présent lors de la conférence de lancement de l’offre) misent sur une dynamique du secteur qui devrait (enfin) voir une diminution des prix à l’image de nos voisins. Un rêve pieux ?
Pierre Bertinchamps
Côté TV, on retrouve les chaînes francophones les plus regardées (la RTBF, RTL, AB3, TF1, France Télévisions, 13e Rue, Nat Geo,…) ainsi que quelques télévisions thématiques. Mobistar peut se servir dans le catalogue du câblo local, en l’occurrence VOO pour la Wallonie, et Telenet pour la Flandre.
C’est ainsi que des chaînes payantes chez l’un seront parfois gratuites chez l’autre, comme BFM TV ou MCS, par exemple. Un petit bonus pour cacher la faiblesse de l’offre de Mobistar : le manque d’options et de services. Pas de foot, d’offre cinéma, de replay et de VOD pour le lancement. Mais l’opérateur assure travailler pour offrir également ces services à ses abonnés.
Rappelons que les droits de la Pro League de football (la D1 belge) ne sont plus «exclusifs» en Belgique, et que chaque nouvel acteur du marché peut entrer en négociation pour une diffusion sur sa plateforme. Mobistar y réfléchit.
Le décodeur permettra de reculer jusqu’à 4 heures en arrière, si on n’a pas changé de canal, et d’enregistrer 4 programmes simultanément, tout en regardant un autre chaîne.
L’offre «Mobistar TV» sera lancée, le 1er mars 2016. Huit communes bruxelloises (celles de la zone Telenet) et 3 communes wallonnes (Ottignies, Wavre et Mons) seront les premières desservies. Un lent déploiement qui devrait amener à une couverture à 100% du pays, pour la fin de cette année.
Et fin 2016, Mobistar deviendra aussi officiellement Orange (du nom de son actionnaire français) avec l’arrivée de nouveaux services pour la télévision et la téléphonie mobile, promet-on.
Tant Mobistar que le Ministre fédéral des télécoms, Alexander De Croo (présent lors de la conférence de lancement de l’offre) misent sur une dynamique du secteur qui devrait (enfin) voir une diminution des prix à l’image de nos voisins. Un rêve pieux ?
Pierre Bertinchamps
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