Le Comité national Miss Belgique vient de présenter les 30 candidates pour le titre de la plus belle fille du Royaume 2019.
Vendredi dernier, les 30 jeunes femmes en lice pour le titre de Miss Belgique ont été présentées à la presse. La conférence, à la boîte de nuit Le Carré, à Willebroek, était presque aussi longue que la cérémonie à la télévision, avec les défilés des candidates en différentes tenues (casual, maillot de bain, robes du soir…), entrecoupés de grandes pages de publicités pour les sponsors qui financent le concours.
13 filles viennent du sud du pays (c’est le même nombre que lors de l’élection 2018, nous précise-t-on). Treize chances donc d’avoir une Miss francophone l’an prochain.
C’est la province de Liège qui envoie le plus grand nombre de représentantes : Julie Konings (Soumagne), Stéphanie Simon (Bolland, près de Herve), Eléa Evrard (Seraing) et Célia Jans (Milmort, près de Herstal).
La province de Namur n’est pas en reste avec Vanina Chouaibi (Saint-Aubin, près de Dinant), Alizée Tihon (Mohiville) et Elodie Duchesne (Spontin).
Trois candidates également pour le Hainaut : Marilore Mauger (Braine-le-Comte), Rama Diallo (Charleroi) et Mélanie Simonofski (Presles).
La jeune province du Brabant wallon sera représentée par Shelley Galindo Granados (Louvain-la-Neuve).
Enfin, pour la région-capitale : Melissa Ghysels de Berchem-Sainte-Agathe. On pourrait presque dire qu’il y a une 14e francophone puisque Inès Fayot de Cortenbergh (Brabant flamand) semblait être parfaite bilingue lors de sa présentation.
200 jeunes filles étaient dans les startings-blocks, il y a six mois. Après quelques «événements» comme une visite au Parlement (guidée par Herman De Croo) et un cours express sur nos institutions, il n’en restait plus que 65 en lice. Les trente heureuses élues ont été prévenues à la mi-septembre.
Prochaine étape : le fameux voyage qui ravit les journalistes. Non pas pour la plastique des futures miss au bord de la piscine, mais parce que c’est aussi le lieu des confidences et des premières petites querelles entre concurrentes. Cette année, c’est la Turquie qui a été choisie. La légende veut que c’est aussi lors de ce déplacement que le profil de la future Miss se dessine…
Un anniversaire !
Miss Belgique aura une saveur particulière pour cette édition, puisque ce seront les 90 ans de l’élection. C’est en 1928 que les premières recherches pour dénicher la plus belle fille du pays ont été entreprises. À l’époque, le ‘casting’ se déroulait sur la plage d’Ostende. Du coup, la première gagnante était une… Anglaise. C’est de là que vient le nom de Miss… Et en 1930, la première vraie Miss Belgique a été élue, c’était Netta Duchateau. Une jeune femme originaire de Namur, qui ensuite remportera le concours de Miss Univers. Ce n’est plus arrivé depuis…
Miss Belgique est peut-être un concours glamour, c’est aussi un grand élan de solidarité (entre filles) mais autour de projets plus concrets. Depuis 2009 et le lancement de «Miss Belgium Charity For Children», 181.863 euros ont été versés à des associations (comme par exemple le Télévie en 2013) ou investis pour venir en aide à des populations moins bien loties. Ainsi en 2017 et 2018, 40.000€ ont permis de construire une école secondaire au Cambodge. L’an prochain, ce sera vers un projet environnemental que les fonds seront apportés.
Il reste un peu plus de trois mois aux trente candidates issues des quatre coins de la Belgique pour convaincre de voter pour elle (les votes par SMS sont d’ailleurs déjà ouverts). Le public possède 35% des voix. La suite, ce sera le 12 janvier prochain, en direct du Plopsa Theater à La Panne, et peut-être à la télé, sur AB3 !
Pierre Bertinchamps
Découvrez les candidates dans le diaporama ci-dessous :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici