Il ne représente plus aujourd’hui que 3 % du marché du disque. Né dans les années 1920 en Louisiane, ce genre cher à Count Basie, Charlie Parker, John Coltrane et Miles Davis est considéré depuis longtemps comme une musique de répertoire, bénéficiant d’hommages et commémorations de son glorieux passé. Pourtant, le jazz continue d’attirer musiciens et mélomanes.
Enregistrée au Casino de Paris le 16 octobre, l’édition 2019 de la cérémonie des Victoires du jazz atteste d’un certain renouveau. À 35 ans, la batteuse et compositrice française Anne Paceo y remporte le titre d’Artiste de l’année, une distinction qu’elle avait déjà décrochée en 2016. Dans la catégorie jazz vocal, c’est le chanteur et compositeur belge David Linx qui l’emporte. Sur scène, il apporte une touche jazzy au répertoire de Brel.
Parmi les prestigieux invités à cette soirée, Michel Jonasz (72 ans) effectue son grand retour discographique, avec «La Méouge, le Rhône, la Durance». Il n’avait plus publié d’album studio depuis huit ans.
Avec Claude Nougaro, cet auteur-compositeur-chanteur, doté d’un swing indémodable, fait partie des rares jazzmen populaires français. À son répertoire, il affiche plein de tubes, de «La Boîte de jazz» à «Super nana», «Joueur de blues», «Lucille» et «Groove Baby Groove».
