Michel Drucker : «Un beau cadeau !»
Ce dimanche, France 3 propose de passer toute une après-midi en compagnie de Michel Drucker. Dès 13.30, vous découvrirez «Seul avec vous», suivi d’un documentaire sur les coulisses du spectacle.
Alors qu’il s’offre une nouvelle tournée avec «De vous à moi», l’animateur de «Vivement dimanche» a joué son premier seul en scène plus de 130 fois. À 77 ans, il avait encore plein d’anecdotes à raconter sur le show business qu’il côtoie depuis plus d’un demi-siècle.
D’où vous est venue l’idée de quitter votre divan rouge pour monter sur scène ?
J’avais envie de découvrir l’envers du décor en ressentant les mêmes émotions que les invités que je reçois à «Vivement dimanche». En traversant le miroir, j’ai eu la révélation d’un métier que je voulais absolument apprendre. Cette idée est née aussi de mes échanges avec des copains comme Aznavour, Jean Reno, Jean-Marc Thibault, Jean-Claude Brialy ou Isabelle Adjani. Souvent, après avoir évoqué autour de la table des anecdotes, ils trouvaient dommage de ne pas les raconter sur scène. Avant de me décider, j’ai posé la question à Laurent Ruquier. Il m’a encouragé à me lancer, sous peine de regretter un jour de ne pas l’avoir fait. Il avait raison car, après tout, si le public n’était pas au rendez-vous, je risquais juste d’arrêter après deux ou trois représentations.
Comment avez-vous vécu la mise en route d’un tel projet ?
J’étais persuadé que la presse allait me flinguer, que les copains de scène ne manqueraient pas de plaisanter en disant : «encore un animateur qui veut faire le comique !» Et pour ajouter à mon angoisse, j’étais certain que les salles seraient vides. Je ne voulais pas décevoir mon épouse Dany (Saval ndlr), ma productrice Françoise Coquet, et ma fille Stéphanie qui a travaillé énormément sur ce spectacle. J’étais loin d’imaginer que ce seul en scène se terminerait en apothéose, avec une diffusion sur France 3 !
Que ressentez-vous en voyant que la télé programme votre spectacle et un documentaire ?
C’est très émouvant, j’ai l’impression d’être mort ! Plus les années passent, plus je vois mes nécros de mon vivant (rires). Il est clair que le plus beau cadeau, c’est la diffusion de mon premier one man show.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro paru le 30/1/2020
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