Les sondages se multiplient dans la presse française sur la cote de popularité des animateurs. Drucker cartonnent chez les personnes âgées, et Foucault est « démodé ».
Pendant les vacances, c’est une période de vaches maigres dans l’actu télé. Pour combler un peu, les magazines et les quotidiens y vont de leur petit sondage pour attirer le lecteur (et l’internaute).
Ainsi, deux études sont sorties cette semaine, en France. Le Parisien a voulu savoir quelles sont les personnalités préférées des plus de 55 ans. Sans grandes surprises, c’est Michel Drucker qui a été plébiscité. L’animateur de « Vivement dimanche » est cité par un sénior français sur 4 ! Ensuite, Line Renaud est reconnue par 18% des sondés, à égalité avec le comédien Pierre Arditi, suivis de l’ex-Ministre de la Santé, Simone Veil (17%) qui avait œuvré à la dépénalisation de l’avortement, en France, Charles Aznavour (16%), et la journaliste de TF1, Claire Chazal (15%).
Un autre sondage vient de paraître dans le magazine économique Stratégies. Il classe les personnalités du PAF en fonction de leur image auprès du téléspectateur. Sans surprises non plus, ce sont Frédéric Lopez et Michel Cymes qui ont la cote. Le premier est qualifié de «plus innovant, proche du public et chaleureux» et le second est «le plus convaincant, le plus drôle et le plus sérieux». Présente sur RTL-TVi, dans «Cousu main», l’animatrice Cristina Cordula est jugée «la plus dynamique et dans l’air du temps». Son collègue de M6, Stéphane Plaza, est «le plus sympathique». Quant au poil à gratter de Canal+, Yann Barthès, du «Petit Journal», il est justement reconnu comme le plus «impertinent».
Moins enjolivant dans ce classement, les plus démodés du PAF sont Patrick Sébastien et Jean-Pierre Foucault. Benjamin Castaldi est taxé de «plus ennuyeux», Arthur est même «le plus antipathique et le plus arrogant». Enfin, Laurence Boccolini souffre toujours de l’étiquette du «Maillon faible», puisque le panel la trouve «la plus distante».
Heureusement pour les animateurs, ces sondages ne sont pas le reflet des audiences des programmes, mais ils peuvent parfois faire réfléchir les patrons de chaînes.
Pierre Bertinchamps
