Médecin de profession, l’animateur préféré des français fait partie de la réserve sanitaire en France. Il a été appelé pour soutenir le milieu hospitalier très sollicité.
Comme chez nous, les consultations non-urgentes ont été annulées dans les hôpitaux français. Et comme Michel Cymes consulte, en-dehors de ses activités à la télévision française, en tant que médecin et chirurgien spécialisé dans oto-rhino-laryngologie (ORL), il est en stand-by et fait partie de la réserve sanitaire appelable en soutien à la crise du coronavirus. Ce mercredi après-midi, il a reçu un mail de son chef de service lui demandant s’il était volontaire.
«Au départ, l’idée était de soulager les urgentistes et les réanimateurs dans les services des urgences, parce que là-bas, le personnel n’en peut plus», explique Michel Cymès, invité dans «C à vous», hier, sur France 5. Il devait recevoir les patients et faire le tri selon la gravité du cas. Jusqu’à présent, le Docteur Cymes n’avait pas reçu de message de sa hiérarchie.
«Cet après-midi (mercredi, NDLR), j’ai reçu un mail pour me demander si je voulais être volontaire, mais pas pour aller comme médecin au service des urgences, mais pour faire des soins infirmiers dans les services où les infirmières sont à bout.» Le médecin a accepté sans hésitation.
«Je trouve ça extraordinaire !», ajoute-t-il. «On ne va pas arriver comme médecin, avec une infirmière qui est là pour nous aider. Non, on va prendre la fonction de l’infirmière, on va se mettre au niveau de ce qu’on attend de nous, c’est-à-dire, soulager les infirmières, et pas faire de la médecine ou ausculter des patients. On fera des perfusions et de l’aide…»
«Il y a une solidarité incroyable, aujourd’hui. Vous êtes médecin, vous allez aider là où on en a besoin. Les infirmières ont peur. Elles sont très anxieuses de toucher quelqu’un de contaminé. Avoir un médecin qui va les aider dans leur tâche va leur redonner le moral. Mon devoir est d’y aller», conclut-il.
Très présent dans les médias, Michel Cymes ne pratique plus la chrirurgie mais il effectue toujours des consultations à l’Hôpital Georges-Pompidou à Paris.
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