Michaël Miraglia : «J’ai adopté un enfant alors que je n’avais aucune expérience de paternité !»

Michaël Miraglia : «J’ai adopté un enfant alors que je n’avais aucune expérience de paternité !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pari réussi pour «Reporters» (RTL-TVI) sous la houlette de Michaël Miraglia. Le magazine entre dans l’ère de la modernité.

Ce vendredi à 19h45, sur RTL-TVI, «Reporters» fait sa rentrée, mais garde un petit air de vacances. Pour le premier numéro de la saison, le magazine d’investigation a posé ses caméras à la côte belge pour savoir si les Francophones y sont toujours les bienvenus.

Une enquête étonnante, parfois «cliché». Une réalisation, en collaboration, avec le plus flamand des Namurois, Christophe Deborsu.

Que va-t-il y avoir de nouveau cette saison dans «Reporters» ?

Il n’y aura pas vraiment de changements. Sur le fond, «Reporters» ne changera jamais : il reste un magazine de reportages de société. Pour moi, ce n’est pas tout à fait un magazine d’enquêtes, même si nos reportages sont évidemment des investigations. C’est un 50/50. Le terme «magazine d’enquêtes» donne l’image d’une vieille télévision. En 2017, le contenu est plus moderne, comme «Sept à huit» qui s’ouvre à des tranches de vie. C’est une petite référence, et nos équipes ont pour consigne de mettre l’humain au cœur des sujets.

On arrête l’actu ?

Au contraire, ce sera encore plus lié à l’actualité. Et on le sentira encore plus fort, cette saison. Quand il y aura des numéros de «Reporters» avec une double thématique, la première partie sera toujours liée à un sujet d’actualité. On avait amorcé cette nouveauté, déjà en fin de saison. La double thématique permet de toucher plus de public. Ne le cachons pas. Si vous n’aimez pas le début d’un reportage, vous zappez tout de suite. Là, vous allez attendre la deuxième enquête avant de vous décider. La première partie fera entre 8 et 10 minutes et on sera plus proche de l’actu. Ça changera aussi la façon de préparer l’émission puisque cette séquence pourra très bien être décidée le mercredi avant la diffusion, pour coller à ce qu’il se passe, mais toujours avec des codes propres au magazine. Le deuxième sujet sera plus axé sur de l’investigation ou un document de société. Le but est de vraiment de trouver des tranches de vie qui permettent d’appréhender des sujets qui touchent la société.

«Reporters», c’était le programme rêvé ?

C’est un rêve de journaliste. Passer de l’autre côté de la barrière et faire de la production, c’est un chouette parcours, parce qu’on voit aussi l’envers du décor. J’ai de l’admiration pour ce qui a été fait avant, et j’ai du respect pour le travail qui a mené «Reporters» où il est aujourd’hui. Moi, je ne fais que de la continuité… Je me rends compte que les jeunes rêvent aussi de ce métier quand j’ai des sollicitations de stagiaires, et que je lis leurs lettres de motivation.

Le pari de rajeunir est réussi ?

Je suis rassuré, et le pari est réussi. On s’est inscrit dans la continuité, et le public a pris ce nouveau train en marche. On n’a pas touché à l’essence du magazine. En 2017, la mode est aux plateaux-reportages, alors que jusqu’en 2016, c’était une personne qui lançait le sujet. Là, quelque part, on prend le téléspectateur par la main pour l’emmener dans notre enquête. Nous n’avons pas mieux fait, on s’est juste inscrit dans une continuité de contenu, tout en s’adaptant à une forme plus moderne du magazine.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez un aperçu du «Reporters» de ce vendredi 8 septembre :

Outre les plateaux, quelle est votre implication ?

J’alimente aussi les sujets. J’ai une vie assez éclectique dans beaucoup de milieux différents, avec des tranches d’âge différentes. Je suis un peu fourbe, je m’inspire de pas mal de choses. Je guide les équipes et je leur donne des pistes intéréssantes. À partir de cette saison, je vais pouvoir prendre en charge des projets et des séquences. Aller sur le terrain. Ça va peut-être prendre du temps pour que je m’y remette, parce que depuis 2005, je suis dans un studio en quotidienne…

D’autres projets sur RTL ?

«Reporters», c’est un tremplin qui prend un temps plein. (Rires) L’organisation rôdée va me permettre de dégager du temps pour d’autres choses (comme de la radio par exemple sur Bel RTL, NDLR) Des choses vont arriver derrière.

«Reporters», c’était le programme rêvé ?

C’est un rêve de journaliste. Passer de l’autre côté de la barrière et faire de la production, c’est un chouette parcours, parce qu’on voit aussi l’envers du décor. J’ai de l’admiration pour ce qui a été fait avant, et j’ai du respect pour le travail qui a mené «Reporters» où il est aujourd’hui. Moi, je ne fais que de la continuité… Je me rends compte que les jeunes rêvent aussi de ce métier quand j’ai des sollicitations de stagiaires, et que je lis leurs lettres de motivation.

Le pari de rajeunir est réussi ?

Je suis rassuré, et le pari est réussi. On s’est inscrit dans la continuité, et le public a pris ce nouveau train en marche. On n’a pas touché à l’essence du magazine. En 2017, la mode est aux plateaux-reportages, alors que jusqu’en 2016, c’était une personne qui lançait le sujet. Là, quelque part, on prend le téléspectateur par la main pour l’emmener dans notre enquête. Nous n’avons pas mieux fait, on s’est juste inscrit dans une continuité de contenu, tout en s’adaptant à une forme plus moderne du magazine.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez un aperçu du «Reporters» de ce vendredi 8 septembre :

Le premier numéro sera consacré aux Francophones à la cote…

C’est le genre de sujet qui, aux premiers abords, va rebuter : «Encore un sujet institutionnel et communautaire!». La façon dont Christophe Deborsu aborde le sujet va rappeler des choses à beaucoup de Wallons qui sont peut-être aller en vacances à la mer, cet été. Mais il n’y aura pas d’interview d’officiels. On va à la rencontre des gens qui ont des anecdotes et des expériences tant positives que négatives.

Pourquoi Deborsu ? C’est le Monsieur Flandre ?

Il a le profil-type pour réaliser ce genre de séquence. Christophe a la légitimité et la crédibilité pour le faire. En plus, il ne venait pas avec ses gros sabots de francophone anti-Flamand. Au contraire, il connaît bien la Flandre, il la respecte, il parle la langue… Je suis content du résultat parce qu’on ne va pas faire de la provocation, et ce ne sera pas un retour sur «Dossier Tabou».

Comment se porte «Reporters», six mois après votre arrivée ?

J’ai adopté un «enfant» alors que je n’avais aucune expérience de paternité. (Rires) C’est en plus arrivé en pleine tournée de la pièce du Télévie. Effectivement, c’était compliqué. Je devais apprendre à maîtriser le fonctionnement de l’émission et faire de la production aussi. Heureusement, j’avais collaboré, à l’époque, à «Questions à la Une», ça m’a aidé. Ces six mois ont été compliqués. Il faut beaucoup anticiper, et faire les bon choix de sujets. Là, la rentrée est plus calme, j’ai moins le nez dans le guidon. Quand j’ai pris mes congés, à la mi-juillet, j’avais une programmation théorique jusqu’au mois de décembre. C’est un peu plus confortable. Évidemment, nous sommes prêts à tout chambouler si l’actualité l’impose. Ça fait partie aussi des choses que l’on «prévoit».

Outre les plateaux, quelle est votre implication ?

J’alimente aussi les sujets. J’ai une vie assez éclectique dans beaucoup de milieux différents, avec des tranches d’âge différentes. Je suis un peu fourbe, je m’inspire de pas mal de choses. Je guide les équipes et je leur donne des pistes intéréssantes. À partir de cette saison, je vais pouvoir prendre en charge des projets et des séquences. Aller sur le terrain. Ça va peut-être prendre du temps pour que je m’y remette, parce que depuis 2005, je suis dans un studio en quotidienne…

D’autres projets sur RTL ?

«Reporters», c’est un tremplin qui prend un temps plein. (Rires) L’organisation rôdée va me permettre de dégager du temps pour d’autres choses (comme de la radio par exemple sur Bel RTL, NDLR) Des choses vont arriver derrière.

«Reporters», c’était le programme rêvé ?

C’est un rêve de journaliste. Passer de l’autre côté de la barrière et faire de la production, c’est un chouette parcours, parce qu’on voit aussi l’envers du décor. J’ai de l’admiration pour ce qui a été fait avant, et j’ai du respect pour le travail qui a mené «Reporters» où il est aujourd’hui. Moi, je ne fais que de la continuité… Je me rends compte que les jeunes rêvent aussi de ce métier quand j’ai des sollicitations de stagiaires, et que je lis leurs lettres de motivation.

Le pari de rajeunir est réussi ?

Je suis rassuré, et le pari est réussi. On s’est inscrit dans la continuité, et le public a pris ce nouveau train en marche. On n’a pas touché à l’essence du magazine. En 2017, la mode est aux plateaux-reportages, alors que jusqu’en 2016, c’était une personne qui lançait le sujet. Là, quelque part, on prend le téléspectateur par la main pour l’emmener dans notre enquête. Nous n’avons pas mieux fait, on s’est juste inscrit dans une continuité de contenu, tout en s’adaptant à une forme plus moderne du magazine.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez un aperçu du «Reporters» de ce vendredi 8 septembre :

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