«Meurtres à la Pointe du Raz» : malheur à celui qui entend l’Ankou !
Après Saint-Malo, c’est au tour du pays de Douarnenez et du cap Sizun, avec sa Pointe du Raz, dans le Finistère, de servir de décors à cette affaire criminelle inédite de la collection «Meurtres à…». À voir ce dimanche à 20h55 sur La Une.
Évelyne Bouix (67 ans) et David Kammenos (44 ans) incarnent le duo d’enquêteurs. Débuté en mars, le tournage a dû être interrompu durant plus de deux mois pour être bouclé fin juin dernier. Comme dans les précédentes intrigues liées à des cultes, des faits historiques ou des mythes locaux, cette fiction revisite, ici, la légende bretonne de l’Ankou, qui signifie «oubli».
Maître de l’au-delà, l’Ankou est dépeint comme un squelette drapé d’un linceul, tenant une faux montée à l’envers, qui se balade de nuit, à bord d’un chariot aux essieux grinçants. «Il est l’ouvrier de la mort et choisit, une nuit, ceux qui vont mourir dans l’année en les frôlant de sa cape. Malheur à celui qui entend le bruit de sa charrette», raconte Pierre Dubois, spécialiste du monde des elfes, fées et lutins. Ce triste personnage de l’Ankou apparaît autour des ossuaires et des églises de Basse-Bretagne. Par exemple, à Bulat-Pestivien, une effrayante silhouette, bouche grande ouverte, brandit deux tibias. À l’ossuaire de La Roche-Maurice, un bénitier est surmonté d’un menaçant Ankou.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 5/11/2020
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