Maximilien quitte «Top Chef» : «La télé ne m’a pas changé» (interview)

Maximilien quitte «Top Chef» : «La télé ne m'a pas changé» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

​Au bout de la 8e soirée de compétition, Maximilien Dienst, l’enfant terrible d’Hélène Darroze et le plus jeune chef étoilé de Belgique a rendu son tablier de «Top Chef». À 23 ans, il est heureux de son parcours.

 

Les téléspectateurs perdent donc ce soir un de leurs candidats préférés !

La question n’est pas bien posée. Je suis «le» candidat préféré ! (rire) Cela ne dure pas. Je ne fais pas une carrière là-dessus. Cette notoriété soudaine est sympa. Mais quand il y en aura un autre avec une plus grande gueule que moi et plus grossier, ce sera son tour. Mon succès n’est pas dû à ce que j’ai cuisiné à «Top Chef». Ce lundi soir, les téléspectateurs ont découvert que je ne suis pas le roi du barbecue. Bon, j’ai voulu aller trop loin, c’est ce qu’on me demandait d’émission en émission. Mais, ici, il y avait deux plats en un. Et je me suis planté.

Comment peut-on confondre un poivron et un piment de Cayenne ?

Guillaume est revenu du garde-manger avec ce que je pensais être un poivron. Il existe des poivrons longs qu’on utilise beaucoup en cuisine. Nous n’avons pas cessé de nous demander d’où venait ce piquant, ce côté arrache-gueule dans l’assiette ! C’est en regardant l’émission que nous l’avons compris.

Vous craigniez le montage des images. Finalement, c’est bien vous ?

Très bien. C’est moi, en moins fort. Car je suis cent fois pire dans la vie.

Votre coach Hélène Darroze a eu le cœur très gros de vous voir partir. La reverriez-vous avec plaisir ?

Bien sûr, mais je ne pense pas être son genre d’homme. (rire)

Heureux d’avoir tenté l’aventure ?

Tout à fait. Je voulais sortir un peu de mon quotidien et m’amuser. Je savais que je n’allais pas gagner, ce n’était pas mon but ultime. J’ai bien rigolé.

La société de production de films X amateurs Jacquie et Michel vous a approché. Vous avez décliné l’offre ?

C’était pour un porno où j’apparaissais habillé et où je cuisinais. Soyons clair : je n’y touchais aucune femme !

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Avez-vous envie de refaire de la télé ?

Évidemment, mais pour un concept plus drôle et plus rock’n’roll que la réalisation d’une recette de cuisine ! Si on me propose un projet fun et télé, pourquoi pas ?

En annonçant que vous mettez en vente «Les Pieds dans le plat» à Hotton, n’avez-vous pas déstabilisé votre clientèle ?

Nous mettons en vente pour faire encore mieux, pas parce que nous avons des problèmes. Pour nous, il est temps de passer à autre chose.

Continuerez-vous à cuisiner avec votre papa ?

Oui ! Pourtant, j’essaie de le pousser dans l’escalier, de le bourrer de Xanax et d’alcool. Le renard est toujours dans la bergerie ! (rire) L’effet télé le fait beaucoup rire. Mon père, comme moi, nous savons que c’est éphémère…On n’imagine pas comment cela peut changer les gens vis-à-vis de moi. Comme si je n’étais pas la même personne ! Je suis exactement comme j’étais avant «Top Chef». La télé ne m’a pas changé. Dans «Filles faciles», Jean-Jacques Goldman dit : «J’ai une tendresse pour celles qui m’ont trouvé consommable avant que j’sois dans les hit-parades.»

Entretien : Caroline Geskens

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