Maureen Louys : «Avec nous sur place, l’Eurovision sera encore plus croustillant !»

Maureen Louys : «Avec nous sur place, l’Eurovision sera encore plus croustillant !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mardi, c’est la première fois que Maureen Louys va vivre la ferveur de l’Eurovision sur place. Une expérience qu’elle risque de ne pas oublier.

Si pour Jean-Louis Lahaye, l’exercice est connu depuis 2009, et ses premiers commentaires de l’Eurovision, depuis Moscou, avec Jean-Pierre Hautier, pour Maureen Louys, se trouver sur place, dans la délégation belge, auprès d’Eliot, est une première.

Le duo est avant tout à Tel Aviv pour travailler. Il faut commenter 6 shows, tous les soirs pour les répétitions générales et les shows télé, et faire des capsules quotidiennes pour La Une. Mais être sur place, c’est aussi sentir l’ambiance incomparable de l’Eurovision et quelques soirées mémorables dont déjà celle chez l’Ambassadeur de Belgique, samedi dernier ou la Cérémonie d’ouverture à Tel Aviv, dimanche après-midi… Ça va la changer du studio 40 pour «The Voice Belgique» !

C’est votre premier voyage pour le boulot ?

Non, avec «Y a pas pire conducteur», j’étais partie aux États-Unis. Je suis aussi allé en tournage à Dakar et j’ai fait Monaco du temps de «Tu passes quand tu veux !». Il n’y en a pas eu beaucoup, mais on m’a déjà envoyée dans de jolis endroits. Et puis, il y a Liège évidemment… (Rires)

Vous préparez l’Eurovision ?

J’écoute le CD avant de partir. Le fait d’être sur place, la préparation est plus grande que lorsque l’on commentait en studio. Ici, on est en tournage toute la journée. L’idée est que l’on amène un maximum de petites choses que les gens ne trouveront nulle part ailleurs.

C’est une façon différente de commenter ?

Non, on va garder notre façon de travailler, avec Jean-Louis, et notre ton qui est notre marque de fabrique. On aura plus de petites choses étonnantes encore à raconter. Le fait de le vivre, c’est différent. Il n’y a pas de comparaison… Ce sera plus vivant et croustillant.

Concernant Eliot, vous le sentiez arriver pour l’Eurovision ?

En fait, il y en a plein qui pouvaient s’y retrouver. Tous les talents de «The Voice» sont bien. Je ne fais pas mon pronostic à l’avance. Et je ne saute pas les étapes non plus. Avant de me demander « Tiens, est-ce que telle personne pourrait être un bon choix pour l’Eurovision ? », je m’attache à leur parcours dans «The Voice». Je suis d’abord à fond avec eux, pour la suite on verra… Et puis, je ne fais pas partie du comité de sélection. Tout ce que je sais, c’est que d’office, une année sur deux, ce sera un Talent de l’émission, mais lequel, c’est autre chose.

Vous resignerez pour une 9e saison de «The Voice Belgique» ?

Je suis de nouveau partante ! Je n’avais même pas envie que ça s’arrête en avril dernier. Je ne suis pas du tout lassée par le format. C’est le genre de programme que j’aimais déjà avant. Je regardais la «Star’Ac» et «Nouvelle Star». Là, pour «The Voice France», un peu moins… Je regarde des séquences sur internet, mais pas en perfusion le samedi soir. J’aime bien voir ce qu’ils font, tout comme les versions US et en Angleterre où ils sont très forts aussi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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