Mattéo et Esméralda, les meilleurs ennemis du monde dans «Pékin Express» (RTL club)

Mattéo et Esméralda © Patrick ROBERT/M6
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Un duo de Liégeois part à l’aventure dans la 20e saison de «Pékin Express» sur RTL club, chaque samedi à 20h.

C’est en Afrique que «Pékin Express» va poser ses valises pour cette saison anniversaire… ou plutôt celles des aventuriers qui devront rejoindre l’Afrique du Sud à Johannesburg, au départ de la Tanzanie. Au passage, ils découvriront les paysages et les coutumes du Mozambique et du Lesotho. Dix binômes seront au départ, dont un duo de cousins belges de Grâce-Hollogne, Mattéo (22 ans) et Esméralda (23 ans), qui vont marquer l’aventure par leur humour partagé, leurs caractères bien trempés et leurs taquineries constantes.

Qu’est-ce qui vous a motivés à participer ?

Mattéo : Pour se prouver à nous-mêmes que l’on était capable de le faire, tant physiquement que psychologiquement. C’est une très belle aventure pour découvrir de nouvelles cultures et rencontrer des gens.

Esméralda : C’est se lancer un défi humain et se dépasser.

Avez-vous eu l’idée de faire aussi le casting de «Koh-Lanta» ?

M. : On s’est dit qu’on allait juste faire le casting de «Pékin Express» jusqu’à ce que ça passe. On l’avait tenté trois fois.

Était-ce difficile ?

E. : Vous allez voir dans la première épreuve que c’est la pire épreuve de toute ma vie… Il fallait courir avec nos bagages. Je suis parti de Liège avec une énorme valise. La plus grosse qu’on a jamais vue dans toutes les saisons de «Pékin Express». J’y avais mis quasi toute ma vie… Quand Stéphane Rotenberg nous annonce que l’on va faire un trek avec nos valises, j’ai très fort regretté de ne pas avoir écouté Mattéo qui me disait de ne prendre que l’essentiel.

Vous vous y êtes préparés physiquement ?

E. : Pas du tout, et en dehors, je fais juste de la danse… Je déteste courir, c’est une vraie phobie. J’y suis allée au feeling.

M. : Un petit peu… C’est le cardio et le mental qui peuvent faire la différence, chez moi, dans les épreuves sportives. Dès que j’ai su que l’on était pris, je me suis mis à la course à pieds, tous les jours. Et je fais un peu de boxe, mais rien d’exceptionnel .

Le dossier de presse dit que vous êtes très taquins…

M. :  On se chamaille beaucoup. Nous sommes comme des chiens et chats, mais je ne me voyais pas faire le jeu avec quelqu’un d’autre qu’Esméralda. On se chamaille, c’est vrai, mais on rigole pas mal aussi.

E. : Mattéo est mon ami, mais c’est aussi mon ennemi. Comme dans tout duo, tout n’est pas toujours rose tout le temps. Mais on se réconcilie vite. C’est notre force. Quoi qu’il arrive, il est comme mon frère, il sera toujours là.

Qui avait le dernier mot ?

M. : Ça dépend… Globalement, quand il fallait trancher, c’était assez partagé.

E. : Dans l’aventure, dans les grosses décisions, c’était plutôt Mattéo.

Comme avez-vous vécu cette expérience ?

M. : Comme nous étions loin de nos proches, et sur un autre continent, ça nous a fait un peu peur de savoir que nous partions pour l’Afrique. Mais l’accueil des habitants a été super, et les paysages étaient magnifiques. Le plus difficile, c’est que nous sommes sans téléphone.

E. : Mais comme nous connaissons l’émission, nous savions aussi que nous allions rencontrer de nouvelles cultures. Le défi était très enrichissant peu importe où nous partions.

Qu’est-ce que cette participation vous a apporté ?

E. : Nous nous sommes rendu compte que de l’autre coté de la planète, des gens vivent dans d’autres conditions que nous. Ce sont souvent ceux qui ont le moins, qui donnent le plus.

Comment envisagez-vous la suite et une éventuelle popularité ?

E. : J’adore ! Ça ne me dérange pas. Qu’on me reconnaisse dans la rue, ça ne m’ennuie pas, comme j’adore le contact. Je suis très à l’aise avec ça. Mon métier me pousse à être très présente sur les réseaux sociaux. J’ai toujours aimé les caméras et être un peu dans la lumière.

M. : Je n’y pense pas trop. Je prendrai les choses comme elles viennent. Ça ne me stresse pas plus que ça.

Interview : Pierre Bertinchamps

 

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