«Matière grise» (RTBF) change de look !

«Matière grise» (RTBF) change de look !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Nouvel habillage et nouveau décor, «Matière grise» fait peau neuve et veut aller un peu plus près de l’humain.

Fini le générique en images de synthèse. Pour ses (presque) 20 ans, «Matière grise» revoit son habillage avec des personnes en chair et en os. «Très honnêtement, on ne m’a rien demandé», explique Patrice Goldberg, animateur et producteur du programme. «On aurait très bien pu garder l’habillage actuel. C’est une initiative personnelle et la RTBF m’a donné un peu de budget pour refaire l’environnement de « Matière grise »». Et d’ajouter : «la science est en évolution constante, donc « MG » évolue, mais ne fait pas de révolution !»

Plus humain

Lancé en 1998, le magazine scientifique n’a pas cessé de faire évoluer sa narration et sa manière de filmer. Cette fois, le changement sera concret pour le téléspectateur. Cette nouvelle identité graphique va dans le sens de l’«humain». «De tous âges et de toutes origines», précise-t-on.

Et pour rendre l’habillage plus concret, un symbole graphique est créé (et apparaîtra partout dans le programme) : une fiole où tourne une mappemonde. L’idée générale est d’apporter un peu de fraîcheur.

Et au niveau qualitatif, «Matière grise» compte déjà de nombreux prix. Malgré la richesse des sujets, le magazine n’a pas un coût très élevé. 75 à 80% sont des reportages propres ou des «dons». Le reste constitue des achats. On appelle par «dons», des échanges entre télévisions publiques européennes. La RTBF ne vend pas les séquences de «Matière grise». «On a une bonne réputation et on est connu dans le monde entier.»

Complexe, mais pas compliqué

Si le magazine scientifique est un joli succès, il reste une cible «oubliée», ce sont les jeunes. Depuis l’arrêt de «C’est pas sorcier», le genre n’existe quasi plus en télévision, mais le producteur a dans ses cartons d’adosser sa marque à celle de Ouftivi à destination du jeune public…

«La science est complexe, mais pas forcément compliquée», affirme Patrice Goldberg. Une conclusion qui sonne comme un leitmotiv pour les 11 personnes qui travaillent sur le magazine.

Pierre Bertinchamps

Un succès qui ne se dément pas

«Matière grise» fait partie des bons élèves de la grille de La Une, malgré une programmation plus que hasardeuse. «La courbe est stable voire ascendante durant toute l’émission, preuve que le public reste intéressé», sourit Goldberg. La rediffusion du dimanche matin constitue la partie étonnante de ce succès.

Et au niveau qualitatif, «Matière grise» compte déjà de nombreux prix. Malgré la richesse des sujets, le magazine n’a pas un coût très élevé. 75 à 80% sont des reportages propres ou des «dons». Le reste constitue des achats. On appelle par «dons», des échanges entre télévisions publiques européennes. La RTBF ne vend pas les séquences de «Matière grise». «On a une bonne réputation et on est connu dans le monde entier.»

Complexe, mais pas compliqué

Si le magazine scientifique est un joli succès, il reste une cible «oubliée», ce sont les jeunes. Depuis l’arrêt de «C’est pas sorcier», le genre n’existe quasi plus en télévision, mais le producteur a dans ses cartons d’adosser sa marque à celle de Ouftivi à destination du jeune public…

«La science est complexe, mais pas forcément compliquée», affirme Patrice Goldberg. Une conclusion qui sonne comme un leitmotiv pour les 11 personnes qui travaillent sur le magazine.

Pierre Bertinchamps

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