Martin Volkaerts, le candidat belge à «Top Chef» (RTL-TVI), nous a reçus chez lui : «Le plus dur était de me taire !»

Martin Volkaerts, le candidat belge à «Top Chef» (RTL-TVI), nous a reçus chez lui : «Le plus dur était de me taire !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le jeune homme rêvait de «Top Chef» ! À Genval, il nous a accueillis dans le restaurant familial de L’Amandier.

Entouré de son papa Marco, chef cuisinier, et de sa maman Stéphanie, sommelière, il avait mis les petits plats dans les grands. Dans cette chaleureuse cuisine ouverte où trône une table d’hôtes, on a pu le voir à l’œuvre. Calme et concentré. À l’image du candidat cool qu’on peut apprécier dans cette compétition culinaire.

Mix de saveurs

À travers un défilé d’amuse-bouches croquignolets (flan aux carottes et crevettes grises sur crunchy au curry, poularde à l’espuma de maïs et galette de parmesan, tartare de bœuf emballé dans une gelée de soja et noix de cajou…), Martin a laissé entrevoir toute l’étendue de sa maîtrise des saveurs et de belles audaces.

Sa cuisine se révèle à la fois onctueuse, légère, moderne et pleine de jolies surprises. «Je vous ai présenté vraiment mon style. J’aime travailler des produits un peu différents comme les litchis frais, les crosnes du Japon…»

Des parents bienveillants et fiers !

Martin a 24 ans mais en paraît beaucoup moins. D’emblée, Philippe Etchebest lui a trouvé une ressemblance avec Linguini, le jeune chef de «Ratatouille». «C’est tombé tout de suite à la première émission ! Linguini est un gentil. Cela convenait pile poil à Martin», sourit Stéphanie.

La semaine prochaine, on découvrira d‘ailleurs Martin à Disneyland Paris, dans les cuisines de la célèbre attraction. «On a tourné de nuit. C’est une belle épreuve où je me suis bien battu. Vous verrez !», s’amuse-t-il.

Et comment cela se passe avec papa qu’il a rejoint aux fourneaux voici deux ans ? «Cela fait vingt-quatre ans que nous sommes établis ici. Non, Martin ne prend pas le dessus. Il n’y a pas de compétition entre nous, mais de la complicité», précise d’emblée Marco. Et d’avouer : «De temps en temps, il faut le remettre dans le droit chemin. Comme je maîtrise toutes les basses du classique, la transmission se passe bien.»

Les effets «Top Chef»

Si Martin souhaite offrir une étoile à l’établissement familial, il entraîne ses parents dans un tourbillon de projets. Première étape : l’ouverture d’un bistrot avec des plats canailles, toujours dans ce paradis de verdure du Brabant wallon. «On compte sur lui pour mettre toute l’équipe aux peintures et à la déco !», s’amuse sa maman.

Deux semaines après le début de l’aventure télé, les réservations vont bon train à L’Amandier. «Avant, on était complet à quinze jours. Désormais, on constate que les gens réservent longtemps à l’avance, pour avril-mai. Certains demandent expressément la table d’hôtes pour observer Martin en cuisine.»

Le coin des potins…

Martin s’avoue compétiteur, mais reconnaît qu’il n’a pas eu vraiment de point commun avec Jérémy, le «roi» de la cuisine franco-thaï et mal aimé pour son côté bouffi de suffisance. «On s’est tous liés d’amitié. Mais avec Jérémy, c’était différent. Il est très rentre dedans et sûr de lui. Il nous invitait au resto. Et on a réalisé qu’il voulait quelque part nous acheter… Qu’importe.»


Quelques questions à notre ambassadeur

Il y a trois ans, vous vous étiez déjà présenté aux castings ?

Je suis «Top Chef» à la télé depuis le début. En effet, j’étais à l’époque chez San Hoon Degeimbre, à L’Air du temps. Et c’est Carl Gillain qui a été retenu à Paris. J’ai eu du mal quand je n’ai pas été retenu. Ils m’ont rappelé. En trois ans, j’ai changé et gagné en maturité.

Le tournage a eu lieu il y a quelques mois, et le suspense reste entier !

Le plus dur était de me taire entre le tournage et le début de l’émission sur RTL-TVI. Beaucoup me demandent jusqu’où je vais dans l’aventure. J’ai signé, bien sûr, une clause de confidentialité et je ne compte pas revendre la maison ! Une fois qu’on fait partie du concours, on nous prépare, on passe entre les mains de psys.

Le chef étoilé Michel Sarran est tombé sous votre charme. Et vous ?

J’ai eu un coup de cœur pour lui. En plus d’être un grand chef, il est formidable humainement. Je me suis beaucoup rapproché de lui. On sent qu’il est là pour transmettre et partager.

Allez-vous mettre un plat réussi de «Top Chef» à la carte ? Les cannellonis soufflés ?

Non ! Comme il n’y avait pas assez de pâtes dans mon assiette, j’ai vu une poêle avec de l’huile et j’y ai mis mes cannellonis. J’ai eu de la chance, ça donnait bien. Par contre, on mettra la ratatouille à la carte.

Aviez-vous contacté d’anciens candidats comme Jean-Philippe Watteyne et Julien Lapraille ?

Oui ! Car on ignore à quelle sauce on va être mangé, on n’a pas trop d’informations. Ils m’ont dit tous les deux de profiter du moment car il passe vite. Mais je n’ai pas commencé à étudier pendant des mois. Mes sœurs m’avaient même acheté des Larousse de cuisine pour m’aider. (rire)

Caroline Geskens

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