«New York, unité spéciale» continue de rencontrer un franc succès sur RTL-TVI (les épisodes 13 et 14 de la 21e saison sont à découvrir ce mercredi dès 22h25). La star américaine, qui campe le rôle de l’inspecteur Olivia Benson, nous parle notamment de l’impact de la série sur la protection des femmes.
Cela fait plus de vingt ans que «New York, unité spéciale» est à l’antenne. Comment expliquez-vous sa longévité ?
Parce que c’est bien plus qu’un feuilleton ! C’est un chemin vers la survie, vers la guérison. J’ai pris conscience à quel point mon personnage pouvait inspirer tant de femmes qui ont été abusées. Mon rôle leur donne du réconfort. Olivia traite les gens avec empathie et compassion. Les victimes se sentent moins seules. La série aide les survivants à guérir et j’espère qu’elle aide aussi le système judiciaire à mieux comprendre leur rôle dans le processus de guérison.
Cette série agirait-elle comme une thérapie ?
Elle a été en avance sur son temps car elle a permis de déclencher des conversations traditionnellement passées sous silence. Les gens ne voulaient pas parler d’agression sexuelle, de violence conjugale parce que c’était horrible et effrayant. Il s’agissait de sujets tabous et, maintenant, nous osons en parler librement. C’est aussi grâce à des programmes comme «New York, unité spéciale».
Pensez-vous que les mouvements comme #Metoo jouent un rôle dans votre série ?
Je crois plutôt que c’est le feuilleton qui a joué un rôle dans ces mouvements. Cela fait vingt-deux ans que, dans nos épisodes, nous gérons les problèmes d’agressions sexuelles, de violences conjugales, d’abus sur des enfants… J’ai créé la Joyful Heart Foundation car je me demandais pourquoi les victimes n’osaient pas parler…
Extraits d’une interview parue dans Télépro du 09/04/2020
