Marion Jaumotte arrive sur LN24

La jeune journaliste s'est fait connaître à la radio aux côtés de Benjamin Maréchal © LN24
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La journaliste reprend la présentation du magazine «Média-Tech», le mardi en fin d’après-midi.

Le mercato hivernal n’est pas encore terminé dans le PAB (paysage audiovisuel belge). Ce mardi, on a appris que Marion Jaumotte quittait (presque) la RTBF pour LN24. Presque parce que la Namuroise conserve ses chroniques radio sur Pure et son rôle de joker sur VivaCité.

Marion avait démarré comme médiatrice dans «C’est vous qui le dites». Elle a également été chroniqueuse dans «On n’est pas des pigeons», «Max & Vénus» et «Pop M !». Jusqu’en décembre, elle était également éditrice du «20:02», sur La Deux.

Pourquoi avoir choisi LN24 ?

Et pourquoi pas ! (rires) C’est un projet que je suivais depuis le lancement en septembre 2019, et je connais quelques personnes qui en font partie. Je trouvais intéressant de regarder ce qu’ils faisaient. Les projets télé sur lesquels j’étais à la RTBF ont pris fin. La direction est venue me trouver. C’est arrivé au bon moment avec une proposition très intéressante qui est de reprendre l’émission «Média-Tech». Je vais également en faire l’édition. C’est quelque chose que je n’ai pas encore fait. Le challenge LN24 est ambitieux et ça me fait plaisir d’en faire partie. L’équipe est jeune et motivée et je suis contente de la rejoindre.

Vous succédez à Nicolas Portnoy. L’émission va changer de formule ?

Oui, les choses vont un peu changer. C’est vrai que l’émission était très axée sur le marketing avec une approche très pointue. On veut rendre «Média-Tech» plus accessible au grand public. D’une seule thématique par émission, nous, on va passer à 4. On aura chaque semaine une start-up qui va venir présenter son projet, par exemple. Pour la première, cette semaine, on recevra un chroniqueur sportif qui nous parlera de l’impact du coronavirus sur le business du gaming ; la start-up Sunslice parlera de ses chargeurs solaires ; il y aura aussi de la grossophobie dans les médias suite à la censure de la Une de Télérama sur les réseaux sociaux ; et on terminera avec le Brussels Podcast Festival. Plus de thématiques avec des invités ou des chroniqueurs pour nous éclairer sur le sujet.

Vous êtes une Geekette dans l’âme ?

Bonne question ! Allez jusqu’au terme «Geekette», je ne dirais pas, mais ce sont des thématiques qui m’ont toujours intéressée. On en abordait déjà pas mal dans le «20:02». Je tenais tout ça déjà à l’œil.

Quitter une grande chaîne pour une toute petite, c’est un sacré défi ?

C’est un défi, mais je ne quitte pas tout à fait la RTBF puisque je garde un pied à la radio. Je n’avais plus de proposition là-bas. Il n’y a pas de rupture de quoi que ce soit. Ce n’est pas comme si j’avais renoncé à un projet pour venir sur LN24. Le défi est ambitieux, et c’est l’occasion de faire mes preuves. Travailler dans une rédaction plus petite, c’est aussi une autre expérience à prendre. Le fonctionnement n’est pas le même.

C’est la première fois que vous animerez seule…

J’ai plutôt l’habitude de la coanimation. Il y a du stress évidemment. «La première sera une première», on va dire ça comme ça. Mais je me sens bien entourée pour ce projet.

Il y a d’autres projets derrière ?

À ce stade, je viens pour reprendre «Média-Tech», on verra pour la suite…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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