«Marie et Élisabeth Tudor, sœurs, rivales et reines» : la vérité sur «Bloody Mary»
La reine sanglante, c’est ainsi que l’on se rappelle de Marie Tudor, la première femme à régner de plein droit sur le royaume britannique. Cette réputation est-elle justifiée ? Ce samedi à 20h50, Arte remonte le fil de l’Histoire.
C’est en 1516 que Marie Tudor voit le jour. Elle est la fille du roi Henri VIII et de Catherine d’Aragon. Alors que cette dernière peine à lui offrir un successeur mâle, le Roi se résout à faire de sa fille l’héritière du trône.
Très longtemps choyée par son père, elle est envoyée au Pays de Galles, où elle apprend à régner. La destinée de la jeune Marie est bouleversée lorsque le Roi décide de dissoudre son premier mariage pour s’unir avec Anne Boleyn, qui lui donnera de nouveaux enfants, dont Élisabeth.
Reléguée au statut de dame de compagnie, la future reine se réfugie dans la foi catholique et ne perd jamais espoir de regagner son rang. Une détermination qui sera récompensée à la mort en 1553 de son demi-frère, Édouard, qui lui ouvre la route du trône. Elle règnera jusqu’à son décès, cinq ans plus tard, laissant alors sa demi-sœur accéder au pouvoir.
Si l’Histoire retient d’elle les répressions sanglantes envers les résistants protestants, Marie Tudor fut pourtant à la source de bien des progrès dont profitera Élisabeth. Alors, d’où vient cette sordide et tenace réputation ? Retour sur le règne de celle que l’on appelle outre-Manche Bloody Mary…
Cet article est paru dans le Télépro du 9/3/2023
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