Dans la nouvelle saison de «L’Amour est dans le pré» (dès ce dimanche à 20h45 sur RTL tvi), l’animatrice va aider nos agriculteurs à effectuer de belles rencontres, et peut-être plus si affinités.
Maria Del Rio succède à Sandrine Dans pour la seizième saison de « L’Amour est dans le pré ». Elle jouera donc les cupidons de RTL tvi pour aider des agriculteurs wallons à trouver l’âme sœur. Un nouveau défi pour l’animatrice qui nous a habitués à des émissions et des rôles plus déjantés. « J’ai attendu aujourd’hui pour présenter le programme dont je rêvais inconsciemment », assure-t-elle.
Qu’apportez-vous à « L’Amour est dans le pré » ?
J’y montre une partie de moi peut-être moins connue, mon côté « bonne copine ». Cette émission, on l’aime parce qu’on aime les gens. J’ai adoré le contact avec les agricultrices et les agriculteurs. Ils m’ont ouvert leur cœur et leurs bras.
Ce n’est plus « Maria, l’animatrice qui multiplie les fous rires » ?
Mon job à la radio est de réveiller les auditeurs et les mettre de bonne humeur. J’y puise en moi le côté « Maria la marrante qui va amuser l’assemblée ». Mais je ne suis pas comme ça tout le temps. J’ai mes fragilités et mes expériences de vie. Comme tout le monde, j’angoisse aussi… Pour « L’Amour est dans le pré », je ne vais pas faire le show ! Je me suis retrouvée face à des personnes avec qui j’ai été attentive et respectueuse. Je les ai écoutées, tout simplement. Mais nous nous sommes aussi marrés et avons partagé des larmes. Cette émission permet de créer des liens sincères et authentiques.
Est-il facile de reprendre un programme qui a plus de quinze ans d’existence ?
Les équipes m’ont tout de suite dit qu’elles ne voulaient pas un « copier-coller de » … Elles avaient besoin de changement, d’un nouveau rythme et d’une nouvelle personnalité pour avancer. Elles ont adoré travailler avec Sandrine Dans, mais ont aussi apprécié l’idée de découvrir quelque chose de nouveau. Ma manière d’aborder l’émission est très différente. Pour me rassurer, on m’avait préparé des fiches et des questions pour le premier numéro. Je ne me suis pas sentie à l’aise… Je leur ai donc proposé de me laisser faire, comme si j’arrivais dans une soirée et que j’abordais les invités pour lier connaissance.
Et lors des tournages ?
Nous avons tourné de mars à juillet, et avec le climat, on se serait cru en Islande ! J’ai été baptisée dans tous les sens du terme…
« L’Amour est dans le pré » a-t-il modifié votre façon de consommer ?
Les tournages ont eu lieu au moment des manifestations des agriculteurs. Ce qui m’a permis d’encore plus considérer leur métier. J’ai pris conscience de la charge de travail, des conditions et des injustices qu’ils vivaient. Depuis, je suis plus attentive à ce que je mange et ce que j’achète.
Y a-t-il un animal à votre nom ?
Oui, il y a déjà un petit veau qui s’appelle Maria ! (Rires) Je suis une fille de la ville, mais ma petite enfance, je l’ai passée chez mes grands-parents au milieu de cochons et de poules, dans un petit village près de Madrid. Je voulais que les agriculteurs qui m’accueillaient soient fiers de ce que je faisais à la ferme. J’ai mis la main à la pâte.
Cet article est paru dans le Télépro du 12/9/2024
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