Marc Ysaye (Classic 21) : «Je n’arrêterai pas la radio !»

Marc Ysaye (Classic 21) : «Je n’arrêterai pas la radio !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dernière Rando Cap 48 (en tant que directeur) et dernière rentrée pour Marc Ysaye. À l’occasion d’un bain de foule à Beauvechain fin août avec les motards, il fait le point sur l’opération et son avenir à la RTBF.

 

D’où vient l’idée de la Rando Cap 48 ?

Elle a été proposée par Renaud Tockert (l’administrateur de Cap 48, NDLR). Connaissant mon amour pour la moto, on se demandait ce que l’on pouvait faire tous ensemble pour Cap 48. Une randonnée s’est imposée de manière évidente. C’est devenu ce que c’est devenu 15 années après. Nous n’avons jamais réitéré l’exploit de la première édition qui était de l’improvisation totale, je l’avoue. Il faisait très beau, et l’histoire veut qu’un autre évènement moto ait été annulé ce week-end-là. Nous nous sommes retrouvés sur la base de Florennes avec 5.000 motos, et seulement 2 pompes à bières. On s’est vraiment bien amusé…

Hormis cet accident, le succès est arrivé rapidement ?

Oui. Tout le monde connaît la cause de Cap 48, et on sait que les motards sont solidaires et ont un grand cœur. On sait qu’on peut les mobiliser. Chaque année je suis ravi et émerveillé de les revoir.

Le bébé est un ado qui va pouvoir voler de ses propres ailes. Surtout, ce qui me rassure, c’est que l’équipe qui est derrière est impeccable.

Vous ne craignez pas qu’en partant, l’ado devienne un peu rebelle ?

Peut-être, oui… Mais je resterai à Classic 21 pour faire des émissions et je vais collaborer aussi à La 1ère. Je vais faire un peu de consultance parce que je pense que ma place est ici et pas ailleurs, même si l’idée que je prenne ma retraite a fait frétiller un peu chez certains concurrents. Je suis ravi de rester.

Entretien : Pierre Bertinchamps

En janvier, je vais avoir 65 ans, et je vais prendre ma pension. Je viendrai encore, mais je serai dégagé des responsabilités organisationnelles.

Vous allez initier Laetitia Huberty (nouvelle directrice du segment thématique, NDLR) à la moto pour la passation ?

Vous ne croyez pas si bien dire ! (rires) Je lui ai promis de l’emmener faire un tour sur ma moto. Et on va le faire avant que l’hiver n’arrive… Elle est très intéressée, et surtout je vais aussi l’emmener voir un MotoGP.

Classic 21, c’est votre bébé. Un petit bilan du bébé devenu ado…

Les dernières audiences sont un chouette cadeau pour une fin de carrière. Je ne vais pas bouder mon plaisir. Nous avons plus de 700.000 auditeurs par semaine. Il y a encore 7 ans, on était contents d’arriver aux 350.000… C’est une satisfaction inouïe pour moi.

Le bébé est un ado qui va pouvoir voler de ses propres ailes. Surtout, ce qui me rassure, c’est que l’équipe qui est derrière est impeccable.

Vous ne craignez pas qu’en partant, l’ado devienne un peu rebelle ?

Peut-être, oui… Mais je resterai à Classic 21 pour faire des émissions et je vais collaborer aussi à La 1ère. Je vais faire un peu de consultance parce que je pense que ma place est ici et pas ailleurs, même si l’idée que je prenne ma retraite a fait frétiller un peu chez certains concurrents. Je suis ravi de rester.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Ça n’a pas été évident, parce qu’il a fallu d’abord convaincre l’équipe, sachant qu’ils ne sont pas tous motards, ni passionnés de moto comme moi. Mais, tout s’est fait de manière naturelle. Tout ça n’est pas du tout incompatible avec la bonne musique que l’on diffuse.

Que représente Cap 48, pour vous ?

Beaucoup de choses… Quand j’étais petit, j’ai vendu les fameux «J’adhère» pour l’Opération 48.81.00. Pour moi, depuis que j’ai 12 ans, ça fait partie de ma culture.  C’est important, et au-delà de ma petite personne, c’est un grand élan de solidarité pour les moins valides, dont font aussi, malheureusement, partie les motards.

C’était votre dernière Rando Cap 48 ?

Non. Je vais encore en faire tant que je peux. C’est ma dernière en tant que directeur d’une station de radio.

En janvier, je vais avoir 65 ans, et je vais prendre ma pension. Je viendrai encore, mais je serai dégagé des responsabilités organisationnelles.

Vous allez initier Laetitia Huberty (nouvelle directrice du segment thématique, NDLR) à la moto pour la passation ?

Vous ne croyez pas si bien dire ! (rires) Je lui ai promis de l’emmener faire un tour sur ma moto. Et on va le faire avant que l’hiver n’arrive… Elle est très intéressée, et surtout je vais aussi l’emmener voir un MotoGP.

Classic 21, c’est votre bébé. Un petit bilan du bébé devenu ado…

Les dernières audiences sont un chouette cadeau pour une fin de carrière. Je ne vais pas bouder mon plaisir. Nous avons plus de 700.000 auditeurs par semaine. Il y a encore 7 ans, on était contents d’arriver aux 350.000… C’est une satisfaction inouïe pour moi.

Le bébé est un ado qui va pouvoir voler de ses propres ailes. Surtout, ce qui me rassure, c’est que l’équipe qui est derrière est impeccable.

Vous ne craignez pas qu’en partant, l’ado devienne un peu rebelle ?

Peut-être, oui… Mais je resterai à Classic 21 pour faire des émissions et je vais collaborer aussi à La 1ère. Je vais faire un peu de consultance parce que je pense que ma place est ici et pas ailleurs, même si l’idée que je prenne ma retraite a fait frétiller un peu chez certains concurrents. Je suis ravi de rester.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Pourtant, la Rando, ce n’est jamais qu’une promenade en moto, mais ce n’est pas tous les jours qu’on peut le faire. La Rando Cap 48, ce n’est que du bonheur, parce que les gens sont sympas.

Comment est née la filiation entre Classic 21 et la moto ?

Je reconnais que c’est un peu moi qui ai initié tout ça. Depuis toujours je suis un fan des deux roues, de la compétition, des MotoGP. J’ai voulu, peut-être en prenant un risque, que Classic 21 devienne la station des motards. J’ai tout fait pour. Aujourd’hui, tous les partenariats sont chez nous… Quand je vois le succès, ici, c’est un pari relevé et gagné.

La RTBF vous a suivi ?

Je ne leur ai pas vraiment demandé leur avis. Ça faisait partie des latitudes du directeur de la radio. Il y avait une place à prendre. Il y avait une sorte de zone d’ombre dans les médias où les motards n’étaient pas représentés et soutenus.

Ça n’a pas été évident, parce qu’il a fallu d’abord convaincre l’équipe, sachant qu’ils ne sont pas tous motards, ni passionnés de moto comme moi. Mais, tout s’est fait de manière naturelle. Tout ça n’est pas du tout incompatible avec la bonne musique que l’on diffuse.

Que représente Cap 48, pour vous ?

Beaucoup de choses… Quand j’étais petit, j’ai vendu les fameux «J’adhère» pour l’Opération 48.81.00. Pour moi, depuis que j’ai 12 ans, ça fait partie de ma culture.  C’est important, et au-delà de ma petite personne, c’est un grand élan de solidarité pour les moins valides, dont font aussi, malheureusement, partie les motards.

C’était votre dernière Rando Cap 48 ?

Non. Je vais encore en faire tant que je peux. C’est ma dernière en tant que directeur d’une station de radio.

En janvier, je vais avoir 65 ans, et je vais prendre ma pension. Je viendrai encore, mais je serai dégagé des responsabilités organisationnelles.

Vous allez initier Laetitia Huberty (nouvelle directrice du segment thématique, NDLR) à la moto pour la passation ?

Vous ne croyez pas si bien dire ! (rires) Je lui ai promis de l’emmener faire un tour sur ma moto. Et on va le faire avant que l’hiver n’arrive… Elle est très intéressée, et surtout je vais aussi l’emmener voir un MotoGP.

Classic 21, c’est votre bébé. Un petit bilan du bébé devenu ado…

Les dernières audiences sont un chouette cadeau pour une fin de carrière. Je ne vais pas bouder mon plaisir. Nous avons plus de 700.000 auditeurs par semaine. Il y a encore 7 ans, on était contents d’arriver aux 350.000… C’est une satisfaction inouïe pour moi.

Le bébé est un ado qui va pouvoir voler de ses propres ailes. Surtout, ce qui me rassure, c’est que l’équipe qui est derrière est impeccable.

Vous ne craignez pas qu’en partant, l’ado devienne un peu rebelle ?

Peut-être, oui… Mais je resterai à Classic 21 pour faire des émissions et je vais collaborer aussi à La 1ère. Je vais faire un peu de consultance parce que je pense que ma place est ici et pas ailleurs, même si l’idée que je prenne ma retraite a fait frétiller un peu chez certains concurrents. Je suis ravi de rester.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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