Le journaliste de Proximus 11 réagit à l’affaire de la «banderole de la honte» déployée par les supporters rouches lors de Standard/Anderlecht.
Dans une chronique à paraître ce jeudi 29 janvier 2014 dans Télépro, Marc Delire prend position à propos de la polémique.
En avant-première, voici quelques extraits de son texte :
«Dans ce débat, une issue ne sera pas trouvée pour la bonne et simple raison que la tendance « contre » ne comprendra jamais les arguments de la tendance « pour », et vice-versa. Vous ne parviendrez jamais à convaincre un islamiste de l’aspect futile et humoristique d’un dessin représentant Mahomet, tout comme vous n’arriverez pas à persuader de la référence cinématographique les détracteurs de l’ »œuvre » de Sclessin.
« On a franchi une limite » ai-je entendu. Mais quelle limite ? Votre limite n’est pas la mienne, et la mienne n’est pas la vôtre. Je comprends que le tifo puisse choquer. Mais personnellement, il ne me choque absolument pas. Là où certains voient une incitation à la haine, je ne vois qu’un dessin à prendre au second degré.
Quand Plantu dessine dans Le Monde le pape Benoît XVI sodomisant un enfant pour dénoncer les déviances sexuelles au sein de l’Église, il n’a pas été condamné pour incitation à la pédophilie par le tribunal correctionnel de Paris.
Que le tifo soit maladroit et d’un goût douteux dans le contexte actuel, je suis d’accord. De là à le condamner et poursuivre ses auteurs, je trouve cela exagéré. Mais une fois encore, je respecte les avis contraires. C’est aussi pour cela que les tribunaux existent.
(…) Standard/Anderlecht est un match à part. Déployez la même banderole à Waasland-Beveren/Lierse, et cela fera nettement moins de remous.»
L’intégralité de la chronique de Marc Delire sera à lire dans Télépro dès ce 29 janvier 2014
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici