Marc Delire : «Dimanche au Standard, on avait oublié de fermer les portes de l’étable»

Marc Delire : «Dimanche au Standard, on avait oublié de fermer les portes de l'étable»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Dans l’édition de Télépro à paraître ce mercredi 22 octobre, notre chroniqueur foot donne son avis sur les derniers événements au Standard.

Une fois de plus, le journaliste de Proximus TV n’a pas sa langue en poche. Duchâtelet, les supporters, les hooligans… Son avis fait du bruit !

Voici son billet d’humeur reproduit dans son intégralité, pour éviter que certains ne déforment ses propos

Dans l’affaire du Standard, les choses sont claires. Sur le FOND, les supporters ont tout à fait raison et sur la FORME, les hooligans ont complétement tort.


Sur le fond, le président Duchâtelet n’a jamais véritablement compris comment fonctionnait et surtout comment vivait le Standard. Duchâtelet est le propriétaire de Sclessin. Mais si le club lui appartient, il n’aura jamais le Standard. La nuance est importante et explique le désamour profond entre les deux parties.Pour le président, son club est une machine à fric et pour les supporters, le Standard est une machine à rêves.

«Jamais rien ne pourra cautionner l’utilisation de la violence»


Roland Duchâtelet est un financier, et pas un connaisseur de foot. Si, très rapidement, il ne s’entoure pas de personnes compétentes dans le domaine sportif avec un nouveau directeur technique et un entraîneur qui connait la maison rouge et blanche, il va tout droit dans le mur !


Sur la forme, ce qui s’est passé est inexcusable. Jamais rien ne pourra cautionner l’utilisation de la violence. Mais il ne faut jamais oublier non plus que ces hooligans ne représentent qu’une petite partie du public de Sclessin. Ces gens-là ne méritent pas d’entrer dans un stade, car malgré ce qu’ils disent, ils n’aiment pas leur club ; ils le manipulent pour extérioriser leur haine et leur bêtise.


Dimanche, l’un d’entre eux a même touché l’icône du club, Jelle Van Damme, avec un siège arraché à la tribune. Quelques minutes plus tard, alors que le score était de 1-2 et qu’il restait le temps additionnel à jouer, un autre siège a atterri sur la pelouse, obligeant l’excellent arbitre Vertenten à arrêter la rencontre… Et pourtant, tous les vrais supporters savent qu’il peut encore se passer beaucoup de choses dans les dernières secondes d’un match.


Il y a quelques années à La Gantoise, dans des circonstances plus ou moins similaires, j’avais comparé ces QUELQUES hooligans de veaux. Le week-end dernier, à Sclessin, on avait oublié de fermer les portes de l’étable.

Marc DELIRE

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