Man of Steel

Une version sérieuse, trop longue et trop peu subtile des aventures de Superman.

Soucieux de relancer la saga de Superman sur un mode résolument spectaculaire, les producteurs et scénaristes (dont Christopher Nolan) de «Man Of Steel» (littéralement «L’Homme d’acier») ont imaginé un super héros plus sombre, moins décalé, débarrassé de ses aspects comiques si bien exploités par Christopher Reeve. Un héros christique (il a 33 ans, vole parfois les bras en croix…), joué par le nouveau venu Henry Cavill. Mais si ses confrontations avec le général félon Zod (Michael Shannon) prennent des allures spectaculaires, elles le font dans la lignée de «Transformers» plutôt que d’une approche originale. Trop long pour que l’on ne s’ennuie pas un peu, le film de Zack Snyder («300», «Sucker Punch») contient des séquences très impressionnantes… et d’autres qui le sont bien moins. L’ensemble est tellement éloigné de la BD d’origine, ainsi que des films qui firent le succès de Superman au grand écran. Le super héros est ici super banalisé…
Louis DANVERS
Aventure de Zack Snyder (États-Unis, 2013, 143 min), avec Henry Cavill (Kal-El, Clark Kent/Superman), Amy Adams (Lois Lane) et Michael Shannon (Zod).

Vos autres sorties ciné du mercredi 19 juin 2013

Admission

L’accession à la prestigieuse université américaine de Princeton est l’enjeu de ce film où jouent Tina Fey et Paul Rudd.
Il y a de l’humour, mais aussi du drame, dans le scénario de ce film tournant autour de la très réputée université de Princeton, aux États-Unis. Tina Fey y incarne une responsable des admissions, visitant des lycées pour le recrutement de nouveaux étudiants. Dans un établissement dirigé par un de ses anciens camarades d’études (Paul Rudd), elle repère un adolescent doué, anticonformiste, qui pourrait bien être… le fils qu’elle donna secrètement à l’adoption voici bien des années. Brisera-t-elle pour lui son obligation de respecter les règles d’admission à l’université ? Réponse dans un film qui n’a pas encore été montré à la presse.
L.D.
Comédie de Paul Weitz (États-Unis, 2013, 108 min), avec Tina Fey, Paul Rudd, Gloria Reuben.

Les Beaux jours

Fanny Ardant brille dans ce film sur le troisième âge, où l’amour et la sensualité gardent leurs droits.
Caroline aborde la soixantaine et la retraite (elle était dentiste) avec des sentiments mitigés. S’aventurant dans une structure «adaptée» (qui donne son titre au film), elle s’y livre à différentes activités, dont un cours d’informatique où le jeune professeur (Laurent Lafitte) ne lui restera pas longtemps indifférent. Une liaison passionnée emportera bientôt Caroline et celui qui pourrait être son fils… Fanny Ardant est superbe dans un rôle délicat, entre désir et renoncement, rêve et réalité, vieillissement physique et jeunesse de l’esprit. Laurent Lafitte et Patrick Chesnais lui donnent une jolie réplique, dans un film tendrement cadré par Marion Vernoux.
L.D.
Comédie dramatique de Marion Vernoux (France, 2012, 94 min), avec Fanny Ardant (Caroline), Laurent Lafitte (Julien) et Patrick Chesnais (Philippe).

Mais aussi :

Belle du seigneur

Drame de Glenio Bonder (Belgique/France/Luxembourg/Royaume-Uni/Allemagne, 2012, 100 min), avec Jonathan Rhys Meyers et Natalia Vodianova.
Catastrophique