Major ou commissaire, Émilie Gavois-Kahn fait régner l’ordre à la télé

De gauche à droite : Gwendoline Hamon, Christopher Bayemi et Émilie Gavois-Kahn © France 3
Nicole Real Journaliste

Alors que débute, ce samedi à 21h05 sur France 3, la cinquième saison de «Cassandre», Télépro a rencontré Émilie Gavois-Kahn. Adjointe de la commissaire Cassandre dans la série, l’actrice de 42 ans nous livre ses impressions sur son personnage, la major Montferrat. Et aborde aussi son premier rôle dans la troisième saison des «Petits meurtres d’Agatha Christie» (France 2).

Vous incarnez Sidonie Montferrat depuis la création de la série en 2015. Que devient-elle dans cette saison 5 ?

Brute de décoffrage et assez renfermée au début, Sissi s’est plutôt adoucie. Tomber amoureuse l’a peut-être aidée à s’ouvrir aux autres. Cette saison, les enquêtes, toujours palpitantes, sont menées par une équipe de personnalités hautes en couleur. Et puis il y a les décors sublimes de la région d’Annecy !

Au sein de cette équipe, avez-vous facilement trouvé votre place ?

Oui, très facilement. Grâce aux deux productrices et surtout à Gwendoline Hamon. Par sa bienveillance et sa générosité, elle est une chef de troupe formidable. Au fil des tournages, la série est devenue, à tous les niveaux, une vraie famille. Gwendoline est une camarade merveilleuse qui, des invités aux figurants, veille à accueillir chaleureusement tout le monde. Cet esprit de troupe se reflète sur le petit écran et fait la réussite de la série.

Sissi reste toutefois un personnage secondaire. Accordez-vous de l’importance à cela ?

Non, avoir une journée de tournage pour jouer une scène magnifique suffit à mon bonheur. On n’est pas payé à la ligne ! L’importance du rôle est secondaire. En revanche, savoir ce qu’on peut en faire est primordial. Sidonie est un merveilleux personnage car, grâce à son tempérament marquant, elle existe. Deuxième ou cinquième rôle, peu importe, elle est un beau personnage à défendre. «La comédie, c’est ma vie !»

Si elle venait à partir, la brigade garderait-elle la même saveur ?

Depuis sa création, il y a eu quelques départs. La vraie question est de savoir qui est irremplaçable ou non. Sissi n’étant pas le personnage central, la série pourrait continuer sans elle.

Par contre, vous tenez le premier rôle des nouveaux «Petits meurtres d’Agatha Christie». Comment avez-vous vécu cette «promotion» ?

Pour l’instant tout va bien car je ne suis pas seule à porter la série, je partage l’affiche avec mes camarades de jeu Arthur Dupont et Chloé Chaudoye. Jouer un premier rôle, qui est à la fois une source de boulot et de plaisir en plus, est une belle preuve de confiance. J’avoue avoir été très surprise d’avoir été choisie pour incarner la commissaire Greco. Jouer dans des séries comme «Cassandre» ou «Les Petits meurtres…», avec des scénarios plus développés, permet de montrer diverses facettes d’un personnage tout en peaufinant le jeu.

Vos parents étaient comédiens. Était-ce inscrit dans vos gênes ?

Comme j’y suis née, je ne connais pratiquement que l’univers artistique. J’aurais peut-être été très heureuse en étant boulangère ou institutrice, mais le métier de comédienne est la seule manière de vivre qui me soit familière et dans lequel je me sens parfaitement heureuse.

Interview parue dans Télépro du 29/04/2021

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