«Maestro(s)» : 2 questions à Pierre Arditi
Un film à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Chez les Dumar, on est chef d’orchestre de père en fils : François achève une brillante carrière tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique classique. Quand François apprend qu’il a été choisi pour diriger la Scala, il n’en croit pas ses oreilles. Mais Denis découvre qu’en réalité, c’est lui qui a été choisi pour partir à Milan… Un film de Bruno Chiche avec Yvan Attal et Pierre Arditi.
Votre personnage est-il un bon père ?
Les bons pères n’existent pas. Il y a toujours quelque chose qui cloche. Les parents sont à la fois des êtres chers dont on ne se débarrasse jamais, qui encombrent et qui illuminent nos vies. Un père est un héros pour son fils ou sa fille, puis au fil des ans, cela devient plus compliqué, les opinions divergent, on pense autrement… Dans «Maestro(s)», il y a un élément contraignant et insidieux : le père et le fils font le même métier.
Avez-vous accepté le rôle parce que votre fils est interprété par Yvan Attal ?
J’ai accepté parce que j’allais enfin travailler avec Bruno Chiche avec qui j’avais envie de tourner depuis des lustres, et parce que j’étais heureux de retrouver Yvan avec qui je m’étais très bien entendu dans «Les Choses humaines», mais aussi parce que le personnage de François est beau. Il est complexe, il a un côté antipathique et c’est très bien ainsi, car je ne voulais pas l’interpréter comme un homme charmant. Et puis c’est un homme blessé…
Cet article est paru dans le Télépro du 14/11/2024
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