
«Ma langue au chat» : 2 questions à la réalisatrice Cécile Telerman
Un film à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Laure et Daniel accueillent leurs amis dans leur maison de campagne pour un week-end. Mais la soudaine disparition de leur chat adoré devient l’occasion pour tous de régler leurs comptes et de voir les non-dits refaire surface… Une comédie de Cécile Telerman. Avec Zabou Breitman et Pascal Elbé.
Comment est née l’idée du film ?
J’ai eu envie de parler des femmes de plus de 50 ans, celles dont les hormones font des leurs et qui sont fatiguées, désenchantées et souvent d’humeur sombre. Mais en même temps, la ménopause n’est pas une maladie, juste un passage qui, avec du recul et de l’humour, peut donner lieu à des situations cocasses et drolatiques. On peut donc s’autoriser à en parler, sérieusement, mais avec légèreté.
Votre film est à la fois un thriller et une comédie sociale…
Cette histoire de chat écrasé me permettait de franchir la ligne rouge : une femme enquête pour découvrir la vérité sur la disparition de son matou chéri, et quand cette vérité éclate et que les masques tombent, elle en découvre de belles sur le mal-être de ses copains et sur la façon dont ils s’arrangent avec eux-mêmes pour cacher leurs bobos existentiels. Des bobos, qui ressemblent curieusement aux siens ! C’est l’éclatement de la vérité sur la mort du chat qui déclenche, chez tous ces protagonistes, une sorte d’urgence à avouer leurs mensonges.
Cet article est paru dans le Télépro du 27/3/2025
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