Ludovic Daxhelet : «Pour le Télévie, je ne lâcherai rien !»

Ludovic Daxhelet ne se contente pas de réitérer son exploit de 2021, il triple la distance ! © RTL Belgium
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le baroudeur de RTL se relance un défi «cuistax» pour le Télévie, dont la soirée de clôture a lieu ce samedi sur RTL-TVI.

Depuis mardi 3 mai, Ludovic Daxhelet sillonne la Wallonie en cuistax. Comme l’an dernier, le but est de récolter un maximum d’argent sur son parcours pour aider la recherche contre le cancer et le Télévie. Samedi soir, à l’issue de 400 km (en cinq étapes), Ludo arrivera au Mons Expo en super-héros du cuistax avec une urne certainement pleine à ras bord. Les défis ne lui font pas peur !

Pourquoi refaire un défi sur un cuistax ?

On s’est rendu compte qu’on avait fait quelque-chose de formidable, l’an dernier, alors qu’à la base, on l’avait totalement improvisé : je m’étais blessé et je ne pouvais plus faire la marche initialement prévue. Mon périple de 140 km entre RTL House et le WEX de Marche-en-Famenne avait drainé pas mal de monde. Je le refais, mais de façon plus préparée, en traversant les cinq provinces wallonnes pour rejoindre Mons.

Êtes-vous aidé ?

Il y a des invités sur le cuistax qui me viennent en aide. Je dois avouer que pédaler cinq jours tout seul, ça le ferait moins. Mais l’aide la plus précieuse est celle des habitants qui me retrouvent sur la route. Des animateurs de RTL et quelques people pédalent avec moi.

Vous êtes-vous préparé physiquement ?

Je pratique déjà beaucoup de sport, notamment de la course à pied et du VTT. La condition physique est là. Comme dans tous les périples sur la longueur, c’est le mental qui joue. Depuis mardi, le matin je me lève, en me disant «Oufti, je monte dessus de nouveau et je pédale !» De temps en temps, je fais appel à des kinés du coin pour me masser les cuisses.

Est-ce que le cuistax tient le coup ?

Oui, mais je ne suis pas à l’abri qu’il lâche. Le pédalier, une roue… Et tant mieux, c’est ça l’aventure !

Le «Cuistax Tour» serait-il pire que «Pékin Express» ?

Quand vous avez fait «Pékin Express», vous savez tout faire ensuite ! (Rire)

Cette opération vous touche-t-elle personnellement ?

Ma maman a eu un sale cancer en 2016. Je l’ai accompagnée à presque toutes ses chimiothérapies, je l’ai vue perdre ses cheveux et souffrir. Et il y a mon ami Marc qui a un cancer du poumon et qui subit de nouveau de la chimio. C’est dur pour lui et pour nous. Ce défi sur un cuistax me tient vraiment à cœur, c’est pour eux et je ne lâcherai rien. Il faut donner pour le Télévie, et là, je donne tout. C’est clair. Je pense à ma maman, à Marc, et toutes les personnes qui se battent tous les jours. Ce n’est pas juste, ça me révolte.

L’an dernier, dans quel état êtes-vous arrivé au studio du Télévie ?

J’étais claqué ! Quand je me suis réveillé le lendemain, j’avais la nuque et le bassin coincé. Je marchais comme un canard. C’était horrible. Je sais que ce dimanche, au réveil, après cinq jours de cuistax, je vais déguster…

Comment aider le Télévie

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Via le compte BE44-0000-0001-4245 du FNRS/Télévie

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