Ce jeudi à 20h40, La Une lance la saison 9 inédite de «Clem», la série-phénomène française. Pour Clem, réveillée d’un long coma, l’heure est au changement. Lucie Lucas nous explique comment elle l’a vécu.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 25 avril 2019
Cette 9e saison inédite démarre par des larmes. Après six ans de coma et une longue rééducation, Clémentine Boissier (Lucie Lucas) revient parmi les siens. Elle a 32 ans (l’actrice en a 33 ans). Son fils Valentin est un ado perturbé de 15 ans, sa fille Emma ne se rappelle plus d’elle, sa maman (Victoria Abril) n’a pas survécu à l’accident de voiture… Autant dire que jeudi soir sur La Une, le rire franc n’est pas de mise. Lucie Lucas confie son ressenti.
Clem se révèle très fragile et émouvante. Comment avez-vous appréhendé ce bouleversement ?
Je n’ai pas eu de mal à me mettre à sa place. Pendant six ans, elle est sortie de la vie de tous les personnages. Il est réaliste et compréhensible qu’elle éprouve des difficultés à retrouver ses marques. J’ai été facilement émue parce que les situations étaient bien écrites. Je suis maman d’enfants de 8, 7 et 1 an, je m’identifie à Clem et à ce qui lui arrive. Et c’est l’horreur.
Vous jonglez six mois par an entre votre vie de famille et les tournages à Paris. Vous êtes installée à la campagne depuis janvier. Tout se passe bien ?
C’était vital. Mes enfants et mon mari sont incroyablement épanouis. Nous avions besoin de ce changement. C’est une autre planète que Paris. Il faudra juste que je trouve un rythme au cours du prochain tournage de «Clem» afin de me ressourcer de temps en temps en famille.
Où en est votre microferme en permaculture ?
Nous expérimentons le potager et nous avons déjà récolté pas mal de légumes. Nous avons planté aussi une cinquantaine d’arbres fruitiers. L’idée est de n’utiliser aucune chimie de synthèse et d’avoir l’empreinte la plus minime possible sur l’environnement. Et nous souhaitons ouvrir un centre de formation.
Avez-vous calmé le jeu pour 2019 ?
J’ai pris un peu de distance pour profiter de la campagne. La prochaine saison de «Clem» se prépare déjà. Je soutiens mon cousin chanteur, Tom Frager, un ex-champion de surf. Nous avons travaillé sur les scénarios de trois clips où j’apparaîtrai. Mais pour 2020 et 2021, je sais déjà que j’ai d’importants tournages qui se profilent.
Entretien : Caroline Geskens
À voir aussi, notre interview d’Agustín Galiana :
À noter que TF1 diffusera également la saison 9 de «Clem» dès le lundi 13 mai à 21 heures.
Valentin a perdu son papa tout petit. Son père adoptif est parti en Afrique du Sud et sa grand-mère – qui l’a quasi élevé – est morte. Forcément, il ne peut pas aller bien. Il a une grande violence en lui. Et la petite Emma qui ne se souvient pas de sa mère. C’est aussi un choc immense. Avec Clem, nous avons désormais le même âge.
Au fil de cette saison, sans trop en dévoiler, va-t-elle retrouver un peu le sourire ?
Clem n’a pas le choix. Soit elle s’écroule, soit elle avance. Elle va presque récupérer la force de Caro, sa maman. Sa joie de vivre, son humour vont revenir.
Avec le départ de Victoria Abril, vous avez perdu votre maman de substitution…
M’imaginer tourner sans elle a été compliqué. Son personnage était emblématique. Il fallait être à la hauteur, permettre au public de faire son deuil tout en ayant envie de continuer à nous suivre. Une fois dans le bain, j’y ai été à fond. Ce qui ne m’a pas empêchée de penser beaucoup à elle. Et Clem lui adresse des petits clins d’œil au cours des épisodes.
Comment s’est déroulée l’arrivée des nouveaux comédiens ?
Elina Solomon et Thomas Chomel incarnent les enfants de Clem. Thomas est drôle et hyper gentil. Elina est aussi un petit soleil adorable. Ils se sont bien intégrés. Il y avait une bonne humeur incomparable sur ce tournage.
«Clem» est la dernière série familiale à résister aux policiers…
Il est vrai qu’il en reste peu. Nous avons énormément de chance de bénéficier de la fidélité infaillible des téléspectateurs depuis des années. Ils nous disent qu’ils sont touchés par les personnages, presque des amis pour eux, qu’ils s’identifient à certaines situations et en débattent ensuite… C’est touchant, je ne serai jamais blasée.
Vous jonglez six mois par an entre votre vie de famille et les tournages à Paris. Vous êtes installée à la campagne depuis janvier. Tout se passe bien ?
C’était vital. Mes enfants et mon mari sont incroyablement épanouis. Nous avions besoin de ce changement. C’est une autre planète que Paris. Il faudra juste que je trouve un rythme au cours du prochain tournage de «Clem» afin de me ressourcer de temps en temps en famille.
Où en est votre microferme en permaculture ?
Nous expérimentons le potager et nous avons déjà récolté pas mal de légumes. Nous avons planté aussi une cinquantaine d’arbres fruitiers. L’idée est de n’utiliser aucune chimie de synthèse et d’avoir l’empreinte la plus minime possible sur l’environnement. Et nous souhaitons ouvrir un centre de formation.
Avez-vous calmé le jeu pour 2019 ?
J’ai pris un peu de distance pour profiter de la campagne. La prochaine saison de «Clem» se prépare déjà. Je soutiens mon cousin chanteur, Tom Frager, un ex-champion de surf. Nous avons travaillé sur les scénarios de trois clips où j’apparaîtrai. Mais pour 2020 et 2021, je sais déjà que j’ai d’importants tournages qui se profilent.
Entretien : Caroline Geskens
À voir aussi, notre interview d’Agustín Galiana :
À noter que TF1 diffusera également la saison 9 de «Clem» dès le lundi 13 mai à 21 heures.