Lucas et Nicolas, les deux Belges de «Pékin Express» : «Malmedy est dans la place !»

Lucas et Nicolas vont tenter de hisser haut les couleurs belges © RTL Belgium/M6/Patrick Robert
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Deux Belges partent à l’aventure de la 15e saison de «Pékin Express», vendredi à 20h05 sur Club RTL.

Lucas (29 ans) et Nicolas Léonard (37 ans) sont frères. Spontanés, blagueurs au grand cœur, ils n’ont pas leur langue en poche ! Très proches, ils partagent beaucoup de choses, mais ne sont pourtant jamais partis en voyage ensemble. «Pékin Express» est donc une première expérience à plus d’un titre pour ces Malmédiens qui ne comptent pas faire de la figuration.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer ?

Nicolas : Lucas m’en parle depuis quatre ans, mais j’estimais que mes enfants étaient trop petits pour me voir partir autant de temps. En regardant l’émission l’an dernier, mon épouse m’a proposé de m’inscrire. Elle pensait que je ne serais pas repris et qu’on n’en parlerait plus…

Lucas : Je ne voyais personne d’autre que mon frère pour m’accompagner. Comme il m’avait dit non, l’idée était enterrée. J’ai été très étonné qu’il relance la machine. C’était juste après le premier épisode de la saison précédente.

«Pékin Express» était vraiment l’inconnue dans tous les sens du terme…

L : Au moment où nous sommes sélectionnés, la seule chose que l’on ne sait pas, c’est d’où on démarre. Lors des transferts en avion, on ne croise personne et on ne sait pas qui est qui dans l’équipe. C’est l’inconnue totale. Et même le nom de la ville de destination (Bichkek, capitale du Kirghizistan) ne nous parlait pas…
N : Pour moi, comme ça se terminait par «stan», ça ne devait pas être loin de l’Afghanistan, donc je me doutais qu’on serait dans ce coin-là. On s’est un peu imaginé où nous allons aller. Et quand Stéphane Rotenberg a annoncé le nom de la route («Sur les terres de l’aigle royal»), Lucas a eu un pincement au cœur car il est amateur de fauconneries. Pour lui, c’était l’année qu’il ne fallait pas rater.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce genre d’aventure ?

L. : C’est bien et difficile à la fois, parce qu’on ne contrôle rien. On ne connaît pas l’endroit, ce qu’il va s’y passer. Le stress est à son maximum, mais la rencontre des populations et de leur culture est formidable. C’est vraiment la découverte qui nous a donné envie de participer.

On vous compare déjà aux frères Daxhelet (saisons 7 et 8), un bon présage ?

N. : Nous sommes belges et fiers de l’être. Nous avons notre franc-parler et on sait rigoler. On va montrer que la Belgique est dans la place et qu’on est fiers d’être malmédiens. De là à nous comparer à Ludovic et Samuel… Ils ont un tel niveau de jeu… Est-ce qu’on sera à la hauteur ? On verra, mais on donnera tout pour aller le plus loin possible.

Comment s’est déroulé l’accueil chez l’habitant en période de pandémie ?

L. : Nous avons été testés partout où nous allions, et nous avions un CST en ordre. Là-bas, ils ne vivent pas cette crise comme nous et les règlements sont différents. Nous avons été accueillis comme s’il ne se passait rien. Mais on portait le masque quand il le fallait, tout était «safe» et «secure».

Vous n’étiez jamais partis en vacances ensemble…

N. : C’est parce que nous avons chacun notre vie (Nicolas est marié avec enfants, Lucas est en couple, ndlr). Avec ma famille, j’ai l’habitude de ne partir qu’en France et Lucas n’a jamais eu l’occasion de nous accompagner.

Cet article est paru dans le Télépro du 3/2/2022

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