Luca Argentero («Doc» sur TF1) : «Enfin une série italienne qui ne parle pas de mafia !»

Il incarne un médecin frappé d'une amnésie © Isopix

Avec «Doc» (ce mercredi à 21h05), TF1 propose une série médicale italienne qui bat tous les records !

Après avoir oublié les douze dernières années de sa vie, Andrea Fanti, chef de service de médecine interne à l’hôpital, doit se reconstruire en tant que médecin et en tant qu’homme. Un rôle inspiré de l’histoire vraie de Pierdante Piccioni, médecin urgentiste italien, qu’endosse Luca Argentero (42 ans) avec passion et enthousiasme.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

Le fait que la série s’inspire d’une histoire vraie. Pierdante Piccioni, le médecin dont l’histoire s’inspire, s’est impliqué dans l’écriture et le tournage. Il nous a livré de précieuses informations. Nous avons passé des heures à discuter, un vrai cadeau pour construire mon rôle !

Andrea Fanti a oublié les douze dernières années de sa vie. Que découvre-t-il à son réveil ?

C’est un réveil dramatique. Il réalise que sa femme l’a quitté il y a plusieurs années et qu’un de ses enfants est mort. En plus, il se rend compte que ces douze années de mémoire perdue sont autant de connaissances et d’expertises médicales à réapprendre : il doit recommencer sa carrière du début, repartir de zéro tant du point de vue personnel que professionnel. Pour faire face à cela, selon Pierdante, il y a deux options possibles : se suicider, comme cela lui est passé par la tête, ou tenter de tout recommencer en essayant de devenir la meilleure version de soi-même. C’est le choix d’Andrea Fanti…

Comment vous êtes-vous préparé à endosser la blouse d’un médecin ?

Tous les rôles principaux, moi compris, mais aussi ceux en charge de la mise en scène, de l’écriture, des costumes, ont passé deux mois d’immersion à l’hôpital. Cela a été fort, surtout pour une personne comme moi qui aurait préféré tout faire dans la vie plutôt qu’être médecin ! Je n’aurais jamais pu vivre avec une telle responsabilité sur les épaules, c’est peut-être pour ça que j’ai choisi d’être acteur. En cas d’échec, personne ne meurt ! Plus que jamais, avec la crise sanitaire que nous traversons, les médecins sont perçus comme des héros du quotidien. Ils le sont depuis toujours, mais aujourd’hui, nous nous en rendons compte.

La série «Doc» rencontre un énorme succès en Italie et à l’étranger. Comment l’expliquez-vous ?

Le succès italien, pour être tout à fait honnête, j’essaie encore de le comprendre ! On parle de 9 millions de téléspectateurs. Pour l’Italie, c’est un score incroyable, le plus haut depuis l’arrivée des chaînes du câble. Je suis très fier d’être en tournée en Europe pour une série italienne qui ne traite, pour une fois, pas de mafia ou de criminels. Nous produisons des films et des séries de haute qualité dans ce registre, mais porter une série qui parle de tout autre chose est très exaltant.

Entretien : Karelle Bourgueil

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