Loup blanc d’Arctique : le fantôme d’une région peu hospitalière
Ce dimanche à 20h20 sur La Une, préparez-vous à des températures allant jusqu’à -50 °C. Dans ce numéro du «Jardin extraordinaire», Tanguy Dumortier nous invite à observer un animal aussi discret qu’exceptionnel : le loup blanc d’Arctique.
Les Inuits le surnomment «le fantôme de la toundra». Le loup blanc d’Arctique est l’un des animaux les plus rarement observés au monde. À l’extrême nord du Canada, de l’Alaska et du Groenland, ce prédateur méconnu supporte des températures jusqu’à -50 °C durant de longs mois grâce à son pelage dense d’hiver et affronte les vents violents de la toundra. Il hante ainsi l’une des régions les plus inhospitalières de la Terre.
Le loup arctique a un très grand sens de la famille. Il reconnaît ses parents, ses grands-parents, ses frères, ses sœurs, ses oncles et tantes, comme en témoigne ce film du «Jardin extraordinaire» ! Il possède son propre hurlement, bien distinct de celui de ses congénères, qui peut s’entendre à 8 km à la ronde. Les louveteaux de l’Arctique subissent les épreuves de la vie nomade beaucoup plus tôt que ceux des régions tempérées. Dès mi-juillet, ils quittent les tanières et suivent le rythme imposé par leurs aînés. Comme eux, ils peuvent franchir ainsi de grandes distances en quête de nourriture.
Article paru dans Télépro du 10/12/2020
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