Ce vendredi, La Une consacre une soirée à Louis de Funès, avec «L’Aile ou la cuisse» (20h50), suivi du documentaire «Louis de Funès, champion du box-office» (22h50).
Louis de Funès, c’est une fulgurante carrière qui commence sur le tard. Les débuts sont hésitants, les rôles principalement secondaires, les petits boulots nombreux. En 1956, c’est un premier succès avec «La Traversée de Paris». De là, les rôles s’enchaînent. Peu à peu, il crée ce personnage de Français râleur, colérique et tordant qui touche le public en plein cœur.
La recette du succès ? Un comique qui parle à toutes les générations, des mimiques bien choisies (il a toujours eu horreur que l’on parle de grimaces), mais aussi, dans le film, un sens du rythme inspiré du burlesque américain. Aujourd’hui encore, revoir un de Funès, c’est, pour beaucoup, une madeleine de Proust. La preuve : pendant le confinement, la rediffusion en masse des films du cher Louis a rassemblé de nombreux téléspectateurs, jusqu’à 4 millions sur France 2 devant «Rabbi Jacob».
Et ce ne sont pas les seuls chiffres qui impressionnent. «La Grande vadrouille», véritable phénomène sur grand écran, est restée pendant une trentaine d’années en tête du box-office, avant d’être détrônée par «Titanic» (1997).
Quarante ans après son départ (en janvier 1983), il reste de Louis de Funès une impressionnante cinématographie. Mais qui était l’homme derrière le mythe ? Comment envisageait-il son métier ? C’est ce que ce documentaire sur La Une nous propose de revoir en images d’archives et témoignages.
Cet article est paru dans le Télépro du 19/1/2023
