Lone Ranger

Lone Ranger

Johnny Depp et l’un de ses réalisateurs fétiches adaptent les aventures d’un héros de la pop culture américaine.

Après Tim Burton, Gore Verbinski (les «Pirates des Caraïbes») est l’autre réalisateur pour lequel Johnny Depp adore travailler. Les deux complices portent à l’écran un personnage de western qui fit les beaux jours d’un feuilleton radio des années 30, puis d’une série télévisée de 49 à 57. Le Ranger masqué, pourfendeur du mal et défenseur du bien, n’est… pas joué par Depp. Ce dernier s’est réservé le rôle de Tonto, l’Indien qui, en ami fidèle, accompagne le héros dans ses aventures. Derrière le masque du justicier, on retrouve Armie Hammer, le prince de «Blanche-Neige» version Tarsem Singh.
Le film est un des blockbusters attendus de l’été. L’action et l’humour devraient faire mouche dans un film de genre décalé, comme tout ce qu’entreprennent ensemble la star et le metteur en scène.
Louis DANVERS
Western de Gore Verbinski (États-Unis, 2013, 149 min), avec Johnny Depp (Tonto), Armie Hammer (John Reid/le Lone Ranger) et Helena Bonham Carter (Red Harrington).

Vos autres sorties ciné du mercredi 7 août 2013

Blue Jasmine

Un rôle en or pour Cate Blanchett, formidable dans un Woody Allen atypique.
Entre rire et émotion, Woody Allen chronique les mésaventures d’une femme tombée des sommets de la société, qui doit repartir de zéro ou presque. Ex-épouse d’un magnat de la finance expédié en prison pour escroquerie, Jasmine va vivre chez sa sœur à Los Angeles. Elle se retrouve dans un milieu qui n’a rien à voir avec celui qu’elle connut dans ses riches années… Bien entourée par Sally Hawkins et Alec Baldwin, Cate Blanchett signe une prestation quatre étoiles, devant la caméra d’un Woody Allen fasciné par sa performance.
L.D.
Comédie dramatique de Woody Allen (États-Unis, 2013, 98 min), avec Cate Blanchett (Jasmine French), Alec Baldwin (Hal) et Sally Hawkins (Ginger).

Stories We Tell

Entre documentaire et fiction, une œuvre singulière de Sarah Polley.
Sarah Polley, remarquable actrice canadienne (on l’a notamment vue dans le «Mr. Nobody» de Jaco Van Dormael), est aussi une réalisatrice de talent («Loin d’elle», «Take This Waltz»). Elle propose ici un film aussi original que passionnant, un documentaire mêlé de fiction sur sa famille et le secret de ses propres origines. Sa quête intime se révèle d’autant plus prenante que la mise en scène est des plus inventives. Entre vérité et mensonges, un spectacle plein d’intelligence et d’émotions, qui se suit comme un thriller.
L.D.
Documentaire de Sarah Polley (Canada, 2012, 108 min), avec Rebecca Jenkins (Diane Polley), Peter Jenkins (Michael Polley) et Alex Hatz (Harry Gulkin).

Mais aussi :

Imogène

Comédie de Robert Pulcini et Shari Springer Berman (États-Unis, 2012, 103 min), avec Kristen Wiig et Matt Dillon.

Né quelque part

Comédie dramatique de Mohamed Hamidi (France, 2013, 87 min), avec Jamel Debouzze et Tewfik Jallab.

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