Lola Dewaere : «Astrid et Raphaëlle vont connaître l’amour !»

Sara Mortensen (Astrid) et Lola Dewaere (Raphaëlle) © RTBF/Patrick Fouque/FranceTV/JLA

Après le succès de la première saison, la série «Astrid et Raphaëlle» revient pour une seconde encore plus riche en humour, mystères et émotions ce dimanche sur la Une à 20h50.

Lola Dewaere («Peur sur le lac», «Mince alors !»), alias Raphaëlle Coste, retrouve sa veste de flic ainsi que sa collègue autiste Asperger, Astrid Nielsen (Sara Mortensen). Tout en approfondissant leur amitié pas comme les autres, les voilà embarquées dans des enquêtes qui le sont tout autant. Avec un bonus non négligeable : des «guest stars» à chaque épisode, dont Pierre Palmade en inquiétant suspect.

Dès le premier épisode de cette saison, on s’aperçoit que les héroïnes ont enfin compris et accepté leur complémentarité…

Après s’être apprivoisées, elles se lient davantage. Au départ, Raphaëlle a juste un rapport opportun à Astrid qui lui est utile professionnellement. Raphaëlle est hors cadre et bordélique, l’autre est dans les clous et méticuleuse. Leur lien s’est transformé en véritable amitié qui va leur apporter plein de choses, mais je ne vous en dirai pas plus ! Ceci n’exclut pas quiproquos et humour. Les deux filles ne se comprennent pas toujours, c’est souvent drôle.

Cette série est-elle plus qu’une fiction policière?

Oui et c’est ça qui me plaît ! C’est une histoire de complicité personnelle et professionnelle, sur fond d’enquête policière. En outre, les meurtres à résoudre sont singuliers, empreints de mystère et de surnaturel.

Cela apporte-t-il un plus à votre rôle ?

Raphaëlle n’est pas qu’un flic, c’est aussi une femme qui se bat seule, une maman qui voit son enfant une semaine sur deux. Astrid a ses soucis existentiels, avec un passé douloureux et des questionnements. Puis, le public espère que chacune d’elles rencontre l’amour. Ça va se faire ! De façon très inattendue. Personne ne pourra le deviner à l’avance !

La nouvelle saison a beaucoup de «guests». Une belle surprise pour vous ?

C’est aussi un ravissement pour les acteurs invités, comme Pierre Palmade qui rêvait de participer à une série depuis longtemps. Il était comme un jeune débutant sur le plateau, attentif au moindre conseil. Nous avons aussi accueilli Gérard Majax, magicien-culte de la télé des années 1970. Nos échanges ont donné lieu à une scène très cocasse !

Les Asperger sont les «petits cousins» des hauts potentiels et hypersensibles. En tant qu’artiste, êtes-vous hypersensible ?

Absolument ! C’est un mal nécessaire. Dans le monde artistique, j’observe une sensibilité exacerbée qui peut frôler la bipolarité ou aller jusqu’à ruiner une carrière. Il faut apprendre à la gérer.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 08/04/2021.

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